Judélie est une jeune femme un peu dans les nuages, à l’ouest ou à la ramasse. Elle aime bien réfléchir, toujours réfléchir, tel le penseur de Rodin, elle réfléchit à des choses que les autres ne penseraient même pas. Ce trait de caractère développe chez elle une certaine curiosité et une envie d’aller vers les autres pour mieux les découvrir. Sociable, elle aime ainsi être entourée mais paradoxalement la solitude est une grande amie pour elle car elle ne se voit pas déballer sans cesse ses problèmes aux gens. Pour les gens qui la connaisse peu, Judélie peut sembler être une énigme à résoudre, même si elle parle beaucoup ses propos sont parfois décaler et elle ne semble pas être dans la réalité commune. Pourtant Judélie n’est pas toujours rêveuse, elle ne va pas au devant du danger mais n’hésite pas à jouer les héros uniquement lorsque cela est nécessaire. Forte de caractère, elle est déterminée à réussir ce qu’elle entreprend comme elle le veut et surtout comme elle le peu. Assez hardie et débrouillarde, elle est douée pour se sortir des situations difficiles avec dignité et surtout en épargnant les personnes avec qui elle se trouve. Judélie est également une fille sympathique, avec qui il est agréable de discuter. Judélie dispose toujours d’une naïveté frappante, sensible, elle est souvent considéré comme une petite fille n’ayant pas grandit.

Autant ne pas mentir, Judélie est une jeune fille plutôt agréable à regarder. Elle mesure environ 1.70 mètres et elle est assez mince. Son visage est assez jolie, plutôt rond, elle dispose d’yeux verts ou noisettes selon la luminosité. Ses cheveux sont châtains, elle porte souvent du maquillage mais pas à outrance. Elle préfère rester distinguée. Son apparence générale s’apparente souvent à une rêveuse, elle est sans cesse entrain de déambuler mais on ne sait jamais vraiment où elle va. Elle a légèrement la tête dans les nuages. Son style vestimentaire est un peu particulier, sa garde robe pourtant simple est souvent agrémenté d’accessoires farfelues donnant parfois un look de petite fille ou bien totalement décalé. Son éducation stricte lui donne pourtant en public une apparence plutôt aimable et ouverte. Judélie est une jeune femme plutôt belle sans en avoir l’air, elle ne joue pas avec sa beauté car elle n’en prend pas conscience. Elle ne cherche pas à séduire, elle tente simplement d’être elle-même avant tout. Judélie est également une jeune femme souriante, ce qui ne peut qu’ajouter des points positifs à son élégance, déjà naturelle.

Dumstrang, il avait passé bien du temps à Dumstrang. Eliot Olivers était pourtant français mais ses parents lui avait demandé de faire ses classes dans, selon eux, la meilleure école de magie au monde. C’est pour cela qu’il avait suivit une scolarité, difficile, rigide et droite à Dumstrang. Là bas cela n’avait pas été le rêve mais désormais c’était terminé, Eliot s’était engagé dans l’armée de Voldemort et était persuadé que les forces du mal triompheraient à tout jamais. Il était mangemort et plutôt fier de l’être, rien n’aurait pu réellement l’arrêtait.
En fait, si, quelque chose l’arrêta un jour, son mariage avec Katherine Mempicka. Il ne voulait pas se marier avec elle et la jeune femme non plus d’ailleurs. Ce mariage fut imposé par leurs familles respectives pour : « garder le sang le plus pur possible ». En effet la jeune Mempicka était une sorcière de sang pur très douée et voyante, les parents Olivers avait tout de suite senti en elle quelque chose de spéciale, presque de divin et un mariage avait été conclues entre eux alors qu’ils étaient encore très jeunes.
Eliot n’avait aucune envie de se marier, quand à Katherine, elle avait finit par accepté son sort, même si elle n’avait aucune envie de pactiser avec les forces du mal, elle se disait bien heureuse d’avoir trouvé un mari et de pouvoir construire une famille.
Quelques jours après leur première rencontre, ils se marièrent en France, sans s’aimer, juste pour les traditions familiales. Quelques temps plus tard, et plus par obligation qu’autre chose naquit la petite Judélie. C’était un très beau bébé, une petite fille modèle mais lors de l’accouchement une complication médicale provoqua l’ablation de l’utérus de Katherine et celle-ci comprit qu’elle ne pourrait jamais plus avoir d’enfants…
Eliot était plus que déçu de cette nouvelle, lui qui devait, par tradition familiale toujours, créer une nombreuse tribu au cas où Judélie défaille et ne soit pas à hauteur des espérances.
Pourtant la petite famille s’installa dans un manoir, sur deux niveaux, le lieu y était très grand pour la petite famille et Eliot fit rapidement comprendre à sa femme que la petite famille qu’il avait, c'est-à-dire uniquement Judélie n’était pas suffisant pour lui.

C’est ainsi qu’une nouvelle femme fut choisit pour lui, par sa famille toujours, mais ne pensez pas qu’il allait divorcer, non, il allait simplement vivre avec deux femmes en même temps. Enfin, ça c’était le concept, l’idée principale. Car la nouvelle femme Ida, était d’une beauté à couper le souffle et avait un corps de déesse, dès qu’il l’aperçut, Eliot tomba raide dingue de cette jeune femme. Ida emménagea donc au premier étage et Katherine resta au rez-de-chaussée. Au fur et à mesure que Judélie grandissait, son père venait de moins en moins la voir l’abandon pour sa seconde femme et sa seconde famille. Car Ida ne tarda pas à donner de nombreux enfants à Eliot, tous plus beaux les uns que les autres.
Judélie, grandissait, grandissait, mais aucun pouvoir ne venait à l’horizon, non, rien, elle n’avait ni les visions de sa mère, ni la force dans sa baguette de son père. En définitive, elle était simplement bonne à rien. Lorsque son père vint la voir pour ses 10 ans, il eut une conversation très intéressante avec elle :

« Tu as déjà eu l’apparition de pouvoirs ? »
« Non, père, aucun…. »
« Tu as déjà vu des évènements qui allait se passer dans l’avenir ? »
« Non, père, aucun… »
« Tu me fais honte, ta petite sœur arrive déjà à faire pousser des fleurs en une fraction de seconde et toi…Toi tu n’est qu’une putain de cracmolle qui ne mérite pas qu’on s’occupe d’elle… »

Bien sûr, comme toutes les petites filles de son âge, Judélie pleura énormément lorsque son père lui dit cela, elle aurait tellement voulu être aussi doué que sa mère et que son père, il y avait là tellement d’espoir en elle et elle, elle ne disait rien, devait subir son sort.
Quelques années plus tard, pourtant, malgré ses dires, son père revint, Judélie était la plus heureuse de toutes les enfants, alors qu’elle l’avait déçu son papa était de retour. Ce ne fut pas pour lui annoncer la meilleure des nouvelles qui soit :

« Ma chérie, d’ici quelques temps je te présenterais ton fiancé. Nous avons conclu d’un accord sa famille et moi pour que tu épouses un sang pur, une personne digne de ton rang… »
« Mais papa, je ne vais pas me marier lors que je ne le connais pas voyons, ce serait ridicule ! »
« Tu n’as rien à dire Judélie, ton sort est déjà jouer, tu viens d’une famille de sang pur et doit te comporter comme telle, respecter les traditions ! »

Judélie n’en revenait pas, elle avait seulement 13 ans et allait devoir faire la conversation à un garçon qu’elle ne connaissait pas mais avec qui elle allait passer le restant de ses jours. Tout cela pour servir un père qui la détestait et qui passait sa vie à l’étage du dessus avec ses autres enfants et son autre famille. Qu’avait-elle fait pour mériter cela, elle qui n’avait toujours pas de pouvoirs ?
Pourtant lorsqu’elle rencontra Carl, elle changea brutalement d’avis. Carl avait 3 ans de plus qu’elle, il était beau, il était fort, il était grand et surtout très bon sorcier. Carl venait d’une famille ancestrale et presque bêtement, Judélie tomba complètement et follement amoureuse de lui. Elle fut finalement très heureuse d’être la fiancé de ce garçon, persuadé que sans cette tradition familiale, elle n’aurait pas pu avoir mieux. Carl aussi semblait satisfait de sa future compagne et ils passaient des longs moments tout les deux, dans le parc du manoir, juste à discuter de leur avenir :

« Bientôt nous serons mariés alors, c’est excitant ? »
« Oui, si tu savais comme j’ai hâte, je suis très heureuse d’être ta fiancée, au départ je trouvais cela complètement débile mais désormais je suis vraiment amoureuse de toi Carl et rien ne pourra changer ça ! »
« Moi aussi Judélie, alors comme ça ta mère est voyante ? »
« Elle voit l’avenir en effet, c’est un don très rare, tu sais… »
« Et toi alors, tu arrives à voir l’avenir ? »
« Non pas tout à fait ! »
« Et en sortilège, tu es douée ? »
« Non, je ne suis pas douée, en sortilège… »

Cette excuse était toujours la même, toujours celle qu’elle formulait à son père, qu’un jour elle serait une grande sorcière, qu’elle deviendrait la plus grande sorcière. Mais les résultats n’étaient pas là, elle n’avait rien pour l’instant, non rien du tout…

Un an plus tard, alors que Carl et Judélie avait fait connaissance, le père de celle-ci descendit de son très adoré premier étage pour lui parler. Ce jour là, toute la famille de Carl était là, ce dernier la regarder passivement, les yeux dans les yeux sans même lui adresser la parole. Eliot faisait quand à lui de grands signes et de grands sourires, il hochait la tête et affirmait le contraire de la vérité :

« Je ne vous ai nullement menti, ma fille est une très grande sorcière, très très douée, montre leur Judélie »
« Papa, je ne peux pas faire ça ! »
« Montre leur j’ai dit ! »

Judélie resta pendant près d’un quart d’heure avec sa baguette entre les mains à essayer de jeter un sort à une plante verte mais rien. Rien du tout. Sa mère tenta de l’encourager tandis que la famille de Carl était entrain de discuter avec ce dernier sur la terrasse. Eliot revint, visiblement agacé de ce qu’il c’était passé. Katherine retourna dans la cuisine. Eliot regarda sa fille droit dans les yeux :

« Je suis sincèrement désolé père, j’ai fait de mon mieux ! »
« De ton mieux, tu m’as déçu, tu m’as fait passé pour un moins que rien, je te haie, vraiment, c’est encore pire que ça… »

Il ôta sa ceinture prêt à la battre, à la rouet de coup car elle n’était qu’une cracmolle au final, elle n’était même pas une sorcière :

« Père, je vous en supplie, je vais m’améliorer, apprendre des sortilèges ! »
« Il est trop tard »

Il frappa Judélie tellement fort que la petite fille se mit à saigner à quelques endroits, cependant elle resta digne. Lorsque son père eu terminé de la frapper, elle retourna voir la famille de Carl, celui-ci regardait ses chaussures comme s’il ne la connaissait même. Elle eu beau s’excuser, rien ne marchait. Son père revint alors sur la terrasse avec sa demi-sœur :

« A défaut d’avoir Judélie, accepteriez vous une autre de mes filles, Thésée est une jeune fille très douée en magie pour ses douze ans… »

Thésée, sa demi sœur, fille de son autre femme fit apparaitre un tourbillon de lumière, un feu d’artifice qui finirent par se transformer en flamme de toutes les couleurs. Un spectacle merveilleux que Judélie admirait sans rien pouvoir dire. Les parents de Carl se concertèrent pourtant ce fut lui qui prit la parole le premier :

« Thésée est parfaite, je l’adore déjà… »
« Enfin, Carl, tu ne peux pas me faire ça, pas à moi, nous avons partagés tellement de choses tout les deux ! Je t’aime Carl et toi aussi tu m’aimes ne dit pas le contraire ! Nous sommes faits l’un pour l’autre, tu le sais, voyons Carl ! »
« Aimer une cracmolle, tu plaisantes j’espère, tu n’es qu’une bonne à rien, tu comprends, tu n’a pas de valeur à mes yeux et je ne t’aime plus. Je vais me marier avec ta sœur, qui elle, vaut quelque chose au moins… »

Ce jour là fut certainement le pire de la vie de Judélie, elle fut plongée dans une telle colère, une colère noire dont elle n’arrivait pas à se calmer. Pourtant après une nuit à remuer dans son lit, elle ferma les yeux et vit quelque chose. C’était Thésée et Carl, ils se mariaient. Judélie comprit alors que c’était sa première vision : elle avait du retard mais elle était bel et bien une sorcière.
Sa mère, Katherine, l’inscrit aussitôt à Beauxbatons et vu ce qui c’était passé avec son père, celle-ci lui interdit de remettre les pieds au rez-de-chaussée. Malgré un retard considérable, Judélie finit pas grimper les échelons et devint une modeste élève du niveau au quel elle devait appartenir. Cependant ses visions étaient de plus en plus intenses et verdict, c’était vraiment une voyante à part entière. Sa mère le comprit très vite, son père revint aussi à la charge s’excusant, lui disant qu’elle devait se marier à un sorcier, que c’était la tradition familiale. Judélie claqua alors la porte en disant :

« Père, je ne suis qu’une putain de cracmolle, je ne mérite pas qu’on s’occupe de moi… »

Et c’est ainsi qu’a 16 ans, elle parti de chez elle. Sa mère lui fit un versement et la jeune Judélie décida de rejoindre l’école de Poudlard, qu’elle avait découvert lors d’une coupe des trois sorciers. De là-bas, elle envoyait des nouvelles à sa mère mais ne se préoccupa plus jamais de son père…