Maud Renée Moristas

Maud Renée Moristas

N'hésitez pas à m'envoyer des hiboux,
je réponds à tous les courriers.

Maud,

Je dois avouer que j’ai été extrêmement surprise de recevoir une lettre de ta part. En effet, je n’ai pas à cacher que je ne t’apprécie pas et c’est assez réciproque il me semble. Je te reproche un certain nombre de choses, mais malheureusement, il y a certaines d’entre elles qui ne sont surement pas prêt de changer. Enfin bref, j’accepte volontiers de te rencontrer pour discuter, je ne suis pas le genre de personne à régler mes comptes ou dire ce que je pense sur un bout de parchemin. Je sais qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez toi, qu’il y a une raison à ton comportement, alors je t’écouterai attentivement. Peut-être que ce face à face m’aiderai à comprendre ce qui me gêne chez toi, et peut-être même que cela contribuera à notre entente. S’il y a bien une chose que je peux te promettre, c’est que je sais tenir un secret, crois-moi, j’en ai malheureusement l’expérience. Je ne répèterai rien à qui que ce soit.

Je suis libre quand tu le souhaites pour parler, à toi de me dire si tu préfères que l’on parle à l’extérieur de Poudlard pendant une sortie à Pré-au-Lard par exemple, ou si tu préfères que l’on s’isole au parc. Quoi qu'il en soit j'espère que cela nous aidera toutes les deux à comprendre l'autre. En revanche, tu es prévenue que si tu essaie juste de m'attendrir, ça ne marchera pas. Si tu me mens, je le saurai. Et n'oublie pas que je suis préfète, et en tant que telle, je me dois de faire en sorte que tu ailles en cours, je ne te garantie pas que ce que tu me dira me fera oublié tes heures séchées, mais nous verrons bien...

A très bientôt.
Gwenhaël.

Maud,

En effet, tu es loin d'être la meilleure élève des Serpentards, ce n'est un secret pour personne, fais ce que tu veux tant que cela ne concerne que toi, mais n'oblige pas les Serpentards à pâtir de ton comportement. Mes "pouvoirs" de préfète-en-chef comme tu dis me permettent en effet beaucoup de choses, dont te sermonner, ce que je m’estimerai plus ou moins en droit de faire même si j'étais une élève comme les autres. Loin de moi l'idée de te juger ou de juger qui que ce soit, je ne suis pas du genre à juger sans rien savoir de mes congénères. Ce que je me contente de faire, c'est de constater. Je ne juge pas ta façon d'être, je constate juste que je n'aime pas tes façons.

A l'intérieur des couloirs de Poudlard, les oreilles indiscrètes traînent facilement et il est bien difficile d'être certain que personne ne nous entende. Surtout que je crois bien avoir compris que tu ne veux pas que n'importe qui écoute ce que tu as à "révéler". Je suis d'accord pour le Parc. Je te propose que l'on se voit mercredi après-midi, nous aurons tout le temps pour discuter à partir de treize heures, après le repas. J'espère également que je comprendrais la raison qui te pousse à agir ainsi, même si je ne pourrais moi-même sûrement pas t'expliquer pourquoi je ne supporte pas ta façon d'être, je suis comme ça de nature. Je me doute que tu as du vivre des choses difficiles, mais tu trouveras certainement une main tendue en parlant de tes ... mésaventures ? Sache qu'autour de toi, tu pourrais découvrir que tu n'es pas la seule à vivre des choses difficiles.

A très bientôt.
Gwenhaël Hamilton.

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