AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  






L'histoire qui n'a pas encore de titre



 
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

Partagez | 
 

 L'histoire qui n'a pas encore de titre

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptyJeu 26 Mai 2011, 17:45


Récit d'Hayleen
Chapitre 1: Sofia




Demain, Glèn s’en va. Il doit effectuer un stage obligatoire de 6 mois avec ses collègues, mais moi je l’aime tellement, je ne veux pas qu’il parte, je ne veux pas être séparé de lui, je veux qu’il reste avec moi pour toujours. Mais je sais que même si lui aussi est déchiré à l’idée d’être loin de moi, il aime son métier,, les actions qu’ils mènent lui tiennent très à cœur, je ne veux pas le retenir par égoïsme, il faut que je pense avant tout à lui et a son bonheur, car c’est ce qu’il y a de plus important à mes yeux.

C’est donc le cœur lourd que je l’aide à faire sa valise ce soir là. Demain il part, demain, ça sera la dernière fois que je vois avant 6 mois. Rien qu’a cette pensée mon cœur se serre, j’ai mal, j’ai envie de hurler, de pleurer, de tout détruire, mais je ne le fait pas, je ne fais rien, j’intériorise, comme toujours, car je ne veux pas le blesser. Le silence règne entre nous ce soir. On sait qu’on va être séparé, mais aucun de nous n’a vraiment envie d’en parler, nous avons le cœur trop lourd, et si on commence à aborder le sujet, il est clair que l’un de nous deux va craquer.

Cette nuit je la passe dans ses bras, il me serre tellement fort, comme s’il voulait rester encré ici et ne plus jamais me lâcher. Je sentais sa détresse dans cette étreinte. On se fait plaisir une dernière fois avant six mois, heureusement que la luxure n’est pas l’un de nos travers à l’un et l’autre, parce que six mois d’attente, c’est long. Non en réalité ce qui va me manquer le plus se sont ses baisers, ses caresses, ses regard, sa voix, son odeur, sa chaleur, sa main dans la mienne, ses lèvres sur ma peau, et par-dessus tout, sa présence tout simplement.

Ce matin nous nous levons en même temps, nous sommes toujours serrés très fort dans les bras l’un de l’autre. A ma plus grande surprise, Glèn à peine réveillé fond en larmes. Je ne l’ai jamais vu pleurer, juste verser une larme mais jamais comme ça. Les larmes affluaient en silence sur son doux visage. Tandis qu’il fermait les yeux et restait silencieux. Je le serrai de plus en plus fort et essuyais ses chaudes larmes. Apres quelques minutes ainsi, il prit la parole.


Tu n’a qu’un seul mot à dire et je reste ici. Demandes moi de rester et ne pars plus.

Je ne peux pas faire ça Glèn, tu dois y aller. Je suis…anéantie à l’idée que tu sois loin de moi pendant si longtemps, mais je n’ai pas le droit de te demander de rester, ça serait égoïste de ma part.

Comme simple réponse il se contenta de m’embrasser sur le front. Nous finîmes par nous lever et nous habiller, mais le cœur n’y était pas, c’est comme si on savait ce qui nous attendait et que nous essayons de retarder l’échéance au maximum. De passer le plus de temps ensemble. Je retenais les larmes comme je le pouvais.

Je t’aime tu sais Hayleen…

Oui je le sais. Je t’aime aussi Glèn.

Je sais…

Nous partions pour la gare, il tenait ma main très fort, sa valise dans l’autre main. Il neigeait aujourd’hui, et il faisait tellement, tellement froid. Nous étions habillés très chaudement, je portai un jean épais avec des bottes en cuir noir, un manteau noir descendant jusqu'à mi-cuisse ainsi qu’une écharpe, une pair de gants en cuir noir et un bonnet tout comme Glen.

Nous arrivions sur le quai. J’avais si mal au cœur, c’était tout bonnement déchirant. Je ne craquerai pas devant Glen, je resterai forte devant lui quoi qu’il arrive, je ne veux pas qu’il parte avec le cœur encore plus lourd que ce qu’il n’a déjà. Je ne veux pas que sa dernière image de moi soit une femme en larme, complètement anéantie.
C’est l’heure, ça y’est, le train doit partir. Glen et moi on se serre plus fort que jamais. J’ai l’impression de suffoquer, il va s’en aller si loin de moi, même si je sais qu’il va revenir, j’ai bien du mal à vivre, a respirer quand je le sais si loin. Il enfouit sa tête dans mon cou, je sens ses larmes mouiller ma peau, il a si mal, comme moi. Il tombe à genoux, enlace ma taille, sa tête contre mon ventre. Il murmure qu’il m’aime. Je me mets à sa hauteur et passe mes bras autour de sa taille.


Je t’aime plus que tout au monde, ça va aller mon ange, je t’écrirai plusieurs fois par jour, tu verras, tu auras l’impression que je suis tout près de toi.

Je posai une main à l’endroit de son cœur.

Je suis là Glen, dans ton cœur, toujours avec toi.

Mon cœur il reste avec toi Hay.

Dans ce cas emporte le mien.

On se relevait ensemble. Mes larmes étaient sur le point de couler mais je les retenais encore et encore, pour ne pas qu’il change d’avis au dernier moment, je savais qu’il en était capable. Je pris son visage entre les mains avant de l’embrasser doucement d’abord, puis de plus en plus longtemps, à peine ce baiser terminé il posa à son tour ses lèvres sur les miennes. Même si je n’aimai guère les démonstrations d’affections trop osées en public, c’était peu être nos derniers baisers avant 6 mois, alors je me fichai bien de ce que pouvait penser les autres. Je le regardai s’en aller vers le train qui attendait quand il stoppa brusquement, lâcha sa valise et se mit à courir vers moi. Il me prit presque violement dans les bras, m’embrassant de tout son cœur, il embrassait ensuite mon front, mes joues, mes mains.

Je te jure que tu seras fière de moi mon amour. Tu vas tellement me manquer…

Je suis déjà plus que fière de toi Glen. Tu me manqueras aussi, tu n’imagines pas à quel point… Aller vas maintenant, et surtout sois prudent, prend bien soin de toi. Reviens-moi vite.

Sur ses dernières paroles il monta a bord de ce maudit train qui allait m’emmener loin de moi. Me retournant sur le quai, j’aperçu Sofia, la mère de Glen. Elle semblait être là depuis le début. Elle était venue accompagner son mari Kellan, qui n’était par contre pas le père de Glen, elle s’était marier avec lui il y a 4 ans seulement, il était encore sur le quai avec elle. Cette femme ne me portait guère dans son cœur, au contraire elle avait beaucoup de préjugés et de mépris à mon égard, ce qui est sois dis en passant tout à fait injustifié. De mon côté j’avais essayé de faire des efforts pour qu’elle m’accepte, car je ne veux pas que Glen est a choisir entre sa mère et moi, je n’ai rien contre elle moi. Je ne suis pas une de ses filles qui demandent a leurs petits amis de choisir entre leurs mères ou elles. Loin de moi de telles idées, j’accepte parfaitement Sofia et sa relation avec Glen, elle est sa mère, il est tout à fait normal qu’ils se volent souvent et partagent des choses ensemble, après tout elle est dans sa vie depuis toujours. Sofia en revanche ne semble pas partager mon opinion et est déterminé à faire de moi une peste profiteuse dans son esprit. Enfin, peu importe, j’allai voir Kellan avec qui en revanche je m’entendais très bien. Je saluai poliment Sofia avant de demander à parler à Kellan un instant. Oh ça ne m’aurai pas déranger que Sofia écoute ce que j’avais à lui dire, seulement elle allait encore dire que je jouai la comédie mais franchement, je n’étais pas d’humeur a entendre sa sérénade aujourd’hui, j’étais à deux doigts de craquer même si je ne montrai pas, et je n’avais pas envie de le faire devant elle. Donc, une fois que j’eu pris son époux à l’écart, je pris la parole.

Kellan, s’il te plaît, je t’en supplie prend soin de lui. Tu sais comme moi qu’il n’en fait qu’a sa tête, ne le laisse pas faire n’importe quoi. Je te demande juste de veiller sur lui.

Il posa sa main sur ma tête comme si j’étais une petite fille.

Ne t’en fait pas ma belle, je veillerai sur lui comme si c’était mon propre fils. Tu vois ma Sofia, que vous pouvez bien vous entendre toute les deux, vous m’avez demandé exactement la même chose.


Surprise, je me retournai et Sofia était là, juste derrière moi, elle nous avait suivi sans faire de bruit. Elle aurait fait une espionne de génie. Comme toujours, son visage n’exprimai rien, il était glacial et ne laissai transparaitre aucune émotions. Je m’éloignai un peu pour les laisser se dire au revoir eux aussi. De toute façon je n’avais plus rien à faire ici. Je saluai Kellan et lui souhaitai bon voyage, puis je me retournai sans même un regard pour Sofia.

Je m’éloignai d’eux, de plus en plus vite, je marchai rapidement car je sentais que arrivait, ça y’est. Je courrai presque pour arriver derrière la gare, là ou personne ne me verrai. Je tombai brutalement à genoux au sol. Toute la peine que j’avais retenue devant Glen s’extériorisa enfin. Mes larmes coulèrent en abondance. Je portai une main à mon cœur, j’avais l’impression qu’il allait exploser, il me brulait, j’avais envie de l’arracher tellement il me faisait souffrir. Je suffoquai, ma respiration devenait difficile, j’y arrivai à peine, Était-ce une crise d’angoisse que je faisais ? Je n’en savais rien, une chose est sûr c’est que bientôt j’allai manquer d’air. J’essayai de me caler et de reprendre mon souffle, j’y parvins après quelques secondes. Mais mes larmes elles continuaient d’affluer sur mes joues, de plus en plus grosse, de plus en plus nombreuses. Toujours au sol, je m’assaillais dos au mur. Pliant les genoux, j’enfoui mon visage dans mes bras et continuai de souffrir loin de celui que j’aimai par-dessus tout. Je n’arrivai même plus à me relever. Il recommença à neiger, encore plus fort que tout à l’heure mais je n’arrivai plus à bouger. C’est là qu’une main se posa sur mon épaule. Était-il revenu ? Mais…mais il avait prit le train pourtant, je l’ai vu de ses propres yeux. Je levai la tête, en réalité il s’agissait de Sofia. Me relevant tant bien que mal je lui fis face en essuyant mes larmes.


Sofia, je sais déjà tout ce que vous penser de moi, mais s’il vous plaît, pas aujourd’hui, laissez moi tranquille.

Je m’apprêtai à m’en aller quand elle prit la parole.

Tu l’aime énormément n’est ce pas ?

C’est ce que je me tue à vous faire comprendre depuis des mois.

Je ne t’ai jamais cru avant aujourd’hui…mais je vous est vu tout à l’heure, c’est la première fois que je vous voyais ensemble, je dois dire que ça m’a ouvert les yeux. La façon dont vous vous comportez l’un avec l’autre, ses regards que vous vous lancé. Et quand il est revenu vers toi…je n’ai jamais vu mon fils ainsi, j’ai découvert une nouvelle face de lui, et je dois dire qu’elle me ravie…je n’ai jamais rien vu de tel, c’est si intense, si puissant, je comprends mieux pourquoi même moi je n’arrivai pas à détruire cela. Je…je suis désolé Hayleen, pour tout ce que j’ai pu te faire ou te dire. Tu es faite pour lui, mon fils a raison de t’aimer, et il a raison de t’épouser, je serai honoré d’avoir une belle fille telle que toi Hayleen. Quand je pense que j’ai failli te faire du mal, de blesser ou te tuer même, t’arracher à lui, il ne s’en serait jamais remit. Bon sang vous avez l’air de ne pas pouvoir vivre l’un sans l’autre, je n’ai jamais rien vu de si fort, et pourtant j’en ai vu des choses. Ce doit être à la fois très intense mais aussi handicapant d’être aussi dépendant d’une personne, je ne le souhaite pas au contraire mais, imagine qu’il lui arrive quelque chose un jour, qu’est-ce que t…

NON ! Ne dîtes pas ça, je vous en prie surtout s’il est loin de moi. Je…s’il lui arrive quelque chose j’en mourrai, je suppose que je me laisserai mourir tout simplement, et que la souffrance finirai par m’emporter, à quoi bon essayer de vivre sans lui, la mort serait plus clémente qu’une vie sans lui. Je vous en prie ne parlons plus de ça, je vais m’angoisser, et…j’ai tellement envie d’aller le rejoindre…

Je la voyais s’approcher de moi. Allait-elle me tuer pour de bon cette fois, le blesser à mort pendant que Glen n’est pas là ? Ainsi elle pourra plus facilement masquer les traces de son crime avant le retour de son fils. Tout ce qu’elle m’avait dis avant n’était donc que mascarade ? Elle avait fait ça pour que je baisse ma garde et que je sois vulnérable n’est ce pas. Dans ce cas pourquoi ne m’a elle pas achever lorsque j’étais au sol et que je ne l’ai pas vu arriver ?

Aller viens par là ma grande, après tout tu es ma belle fille n’est ce pas ?

Sur ses paroles elle me serra doucement contre elle et me frotta le dos en guise de réconfort.

Il reviendra bientôt ne t’en fait pas. Vous êtes fait l’un pour l’autre les enfants, et je ne laisserai personne dire le contraire. Ta mère est au courant pour Glen et toi au moins ? Il l’a déjà rencontré ? Et ton père qu’en pense-t-il ? J’espère qu’il n’est pas du genre à traiter son beau fils de voyou qui ne mérite pas sa petite princesse.

Mes… mes parents sont morts il y a près de 17 ans Sofia…

Oh... je … je suis désolée, je ne savais pas.

Ce n’est rien.

Et en plus de ça tu es courageuse, tu ne te plains pas, je t’admire de plus en plus Hayleen. Glen est tombé sur une vraie femme comme il y en a rarement.

Je me contentai de baisser la tête et de rougir. De tels compliments de la part de la mère de Glen n’étaient vraiment pas habituels mais ils me touchaient au plus haut point.

Je ne suis pas courageuse, voyez comme je perds les pédales dès que Glen n’est plus là, c’est juste que j’ai l’habitude, je me suis faite à ne pas avoir de famille.

Ne dis pas de sottises, je te trouve courageuse et modeste en plus de ça. J’en connais un qui a de la chance. De plus, je dois t’avouer que je te trouve vraiment très belle. De longs cheveux noirs comme l’ébène, une peau de porcelaine, des yeux aux couleurs de la nuit plus ténébreux que les brumes de l’enfer elles mêmes. Tout a fait le genre de mon fils, tu es une jeune femme magnifique.

Merci beaucoup Sofia…vos compliments me flattent. Vous êtes une très belle femme vous aussi. Kellan aussi a de la chance.

Oh tu peux me tutoyer maintenant, tu peux même m’appeler belle-maman, enfin pas trop souvent non plus. Ah et au faite…bienvenue dans la famille. Et ou a tu grandis ?

En Bulgarie, dans un orphelinat.

Et bien, ça a du être difficile n’est ce pas ?

Elle n’imaginait même pas a quel point. Nous étions traités comme des esclaves, nous travaillons du matin au sol, de durs travails physiques qui n’étaient pas à faire par des enfants. Mais qui aurait pu nous aider, une pauvre dizaine d’enfants dans une campagne au fon fond de la Bulgarie, l’endroit était perdu au milieu de nulle part, hors mis la gouvernante et la gardienne nous ne voyons jamais personne là ou j’avais passé mon enfance. Cela dis j’ai lié des amitiés incroyables. Nous étions tellement solidaires. Je me souvenais que si l’un de nous avait le malheur de faire une bêtise du genre renverser son verre a table, il était privé de nourriture pendant 3 jours. Mais chacun des petits camarades lui laissai un morceau de pain ou un fond de soupe, ainsi il avait un repas chaque soir, oh bien sur il ne fallait pas se faire prendre, mais au bout d’un certain temps on apprend à déjouer la garde. Oui l’orphelinat n’a pas été ce qu’il y a de mieux dans ma vie, mais ça m’a au moins appris à être forte et débrouillarde. J’avais tellement pris l’habitude d’être traité ainsi, que quand j’ai rencontré Glen qui me traitait comme une reine je n’ai pas compris, je trouvai cela tellement étrange, je n’étais absolument pas habituer à cela.

Et bien, Glen va avoir une sacrée surprise en rentrant. Vous ne savez pas à quel point cela me fait plaisir, il aura enfin les deux femmes qu’il aime et pas l’une aux dépend de l’autre, il va être tellement heureux de voir que vous…que tu as changé d’avis.

Tu ne vois ton bonheur qu’à travers le sien ? Ce n’est que si lui est heureux que tu l’es ?

Oui bien sûr, pourquoi ?

Il n’y a rien qui te rendrait heureuse et qui n’est pas de rapport avec lui ?

Et bien…euh…non pas vraiment…

C’est vrai ça, je n’y avais jamais réfléchi, mais en dehors de Glen, rien ne me rendait heureuse. J’étais encore à l’université, les cours que je prenais étaient assez intéressants, pas passionnants non plus. On ne peut pas dire que se soit ça qui me rende heureuse.

Incroyable...





Dernière édition par Belinda K. Stove le Dim 28 Aoû 2011, 13:01, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptyJeu 26 Mai 2011, 18:02


Récit d'Hayleen
Chapitre 2: Retour en arrière





J’avais quitté la Bulgarie il y a 7 ans de cela, l’orphelinat avait fermé ses portes. Après avoir erré quelques temps, j’avais rencontré une femme merveilleuse Brenda Calligan. Elle s’était mise en tète de m’aider, elle m’avait donc fait venir avec elle en Angleterre puis m’avais inscrite au collège. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, j’avais été une élève très intelligente. Je suis ensuite aller au lycée ou je me suis faite quelques amis que j’ai perdus de vue aujourd’hui. J’avais eu mes examens de fin d’études haut la main. Après cela, Brenda a insisté pour que j’aille à l’université. Les frais de scolarité étaient chers et je ne voulais pas lui imposer cette dépense, mais elle m’y a presque forcé.

C’est lors de ma première année que j’ai rencontré Glen. Je ne m’étais jamais intéressé aux garçons. Je n’avais pas une vie propice à ce genre de chose, je n’avais pas le temps de batifoler. Il était si gentil avec moi. Je me souviens qu’il avait quelques difficultés dans certaines matières et il m’avait demandé de l’aider. C’est donc avec plaisir que je lui avais donné un coup de main en essayant de lui expliquer les choses comme moi je les comprenais, et il avait l’air d’avoir trouvé cela d’une facilité déconcertante soudainement. J’avais été ravie d’avoir pu l’aider.

C’est peu de temps après ça que Brenda est décédé, et que j’ai du arrêter la fac et trouver un emploi. Je n’avais pas le choix, il fallait bien que je vive. Donc fini l’école pour moi. J’ai eu beaucoup de mal a trouver un travail, j’avais commencé par les domaines qui m’intéressai mais partout on m’avait fermé la porte au nez, alors je n’étais rabattu sur des choses bien moins réjouissantes. J’avais enchainé les petits boulots assez difficiles pour continuer à vivre au moins avec le strict minimum. C’est par hasard que j’avais un jour croisé Glen dans un bar miteux qui m’avait engagé comme serveuse. Il eu l’air pétrifié en me voyant, comme si j’étais un fantôme. Il m’avais prit par le bras et entrainer dehors.


Bon sang Hayleen qu’est ce que tu fous là ?

Et bien je… je travaille.

Mais comment ça tu travaille ? C’est pour ça que tu a arrêter tes études que tu réussissais si bien ? Pour un boulot minable. Tu sais que je te cherche depuis des mois, tu t’es volatilisée dans la nature. Qu’est ce que c’est une crise d’identité ? Une envie de tout changer c’est ça ?

Non bien sûr que non ce n’est pas ça mais…

Mais quoi ? Enfin qu’est ce que tu fais dans…cette merde ?

Écoutes Glen, je n’ai personne sur qui compter tu comprends. Je n’ai pas de famille, la femme qui s’occupai de moi est décédée, je n’ai pas un centimes en poche, à peine de quoi vivre regardes moi enfin. Tu crois que si je pouvais je ne continuerai pas à étudier ? Mais je ne peux pas Glen, je dois payer un loyer pour une chambre minable, je dois faire les courses, sans compter que les frais d’université son bien trop chers. Tu crois vraiment que ça me plais être là ?

…Bon sang mais…Hayleen tu…Je suis désolé je n’en savais rien… Pourquoi est ce que tu n’en a pas parler, on aurait pu t’aider…

On ? Mais qui ça « on » Glen, personne ne peux m’aider, je dois me débrouiller toute seule.

Sur ce il m’avait vivement pris dans ses bras, caressant doucement mes cheveux. Il semblait avoir été très touché par mon histoire. Ah s’il savait, tout cela n’était rien pour moi, en comparaison avec ce que j’avais vécu en Bulgarie.

Bon, on va aller chercher tes affaires et tu vas t’installer chez moi.

Quoi ? Je… non Glen, je ne peux pas enfin. Ne dis pas n’importe quoi.

Ce n’est pas une proposition, tu n’a pas le choix, tu vas t’installer chez moi un point c’est tout.

Mais…

Il n’y a pas de « mais ». Et je t’informe que tu viens officiellement de démissionner.

Mais arrêtes enfin, tu…tu n’es qu’un gamin Glen. Tu as toujours tout eu toi. Tu ne sais pas ce que c’est que de trimer pour une misère. On ne vit pas dans le même monde toi et moi. Je suis obligé de travailler pour vivre. Imagines que je te suive, que je quitte cet endroit, c’est bien beau sur le moment, mais dans quelques mois ou même quelques semaines, quand tu seras lacé de moi, quand tu auras terminé ta bonne action de l’année qu’est ce que je vais faire moi ? Je vais me retrouver à la rue, sans emploi et sans toit. Rentres chez toi Glen, continus tes études et oublies moi s’il te plaît. Ne t’en fais pas pour moi, je me suis faite à cet endroit.

Il semblait avoir été blessé par mes propos, je ne voulais pas le blesser bon sang, mais il ne pouvait pas comprendre ce que je vivais, il ne pouvait pas se pointer ici et décider que j’allai tout arrêter pour le suivre bêtement.

Hayleen, pour qui est ce que tu me prends exactement? Un pauvre gamin pourri gâté ? Que ce ne sont que des paroles en l’air ?

Ce n’est pas ça Glen…

Alors c’est quoi ? S’il te plaît, je t’en prie Hayleen, fait au moins un essai. Je te jure que je ne laisserai pas tomber. Qu’est ce je dois faire pour que tu me fasses confiance ?

Laisse tomber Glen

NON ! Tu vas me suivre Hay, je ne te laisse pas le choix. Tu sais, c’est grâce à toi si j’ai réussi aujourd’hui dans les études, c’est a moi de te venir en aide aujourd’hui.

Il m’avait presque arraché mon tablier avant de le jeter au visage de mon sadique de patron. Puis il m’avait pris par le bras et fait monter dans sa voiture presque de force. Je restai silencieuse lui indiquant juste mon adresse.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptyVen 27 Mai 2011, 16:26

Chapitre 2: retour en arrière (suite)


J'avais un peu honte quand on arriva chez moi, C'était un minable cave sordide dans laquelle passait toutes mes économies. Je le voyais regarder partout autour de lui. Bon sang ce que j'avais honte.

Glen,... tu es un garçon adorable, vraiment, mais va t'en, rentre chez toi. Il y'en a qui vivent dans bien pire que ça tu sais.

Prends tes affaires dépêches toi.

Je ne veux pas vivre au crochet de quelqu'un.

Je suis ton ami Hay, je veux juste t'aider un peu. Comme tu l'as dis toi même je ne manque de rien, laisse-moi t'aider.

Je... je ne sais pas je...

Tu sais ce qu'on va faire? Tu vas venir chez moi ce soir, demain, on ira voir ton proprio, je te paierai un an de loyer, et si tu ne te plais pas chez moi, tu seras libre de revenir ici sans avoir besoin de travailler pour avoir un toit. L'...appartement restera à ton nom.

Non, non c'est beaucoup trop, tu es fou, je ne peux pas accepter.

Oh que si tu acceptes.

Je ne savais pas quoi faire, après tout je le connaissais à peine ce garçon. Alors certes il était très gentil, mais il ne fallait pas se fier aux apparences, de plus, je ne veux pas avoir de compte à rendre, à personne. Mais d'un autre côté, j'avais fait confiance à Brenda et je n'avais pas eu a le regretter n'est ce pas? Et Glen ne me laissait pas vraiment le choix. Pourquoi ce garçon voulait il tant m'aider? Je dois dire que je ne comprenais pas. Il n'allai pas me faire croire que c'était juste parce que je lui avais filer un coup de main en classe? Enfin, j'avais décidé d'accepter, même si ma fierté en prenait un coup, on verra bien ce qu'il adviendra, si j'ai réussi à survivre jusqu'ici je peux encore le faire. Je rassemblai les quelques affaires qui étaient à moi, pas grand chose en soi, jusque des vêtements, deux paires de chaussures, un manteau, et un bracelet deux objet très particulier: le premier, le livre qu'avait écrit Brenda, le second, un bracelet en tissu que m'avais offert Maryssa, une fille que je n'oublierai jamais, c'était ma meilleure amie à l'orphelinat, ma sœur, on a tout surmonter ensemble, mais un jour elle est parti de l'orphelinat, personne n'a jamais su ou elle était ni ce qui lui était arriver, on nous avait juste dis qu'elle était parti, et je me suis juré qu'un jour je la retrouverai. Après ça Glen et moi redescendions jusqu'à sa voiture ou je trouvais qu'il avait le pied un peu lourd sur l'accélérateur, Nous arrivions chez lui après une bonne demi heure de route en silence. Sa maison était incroyable, immense, blanche avec une gigantesque baie vitrée. Je n’avais jamais rien vu de tel.

Glen, je ne connais même pas tes parents… Que vont ils penser?

Je vis seul ça ne pose pas de problèmes.

Tu vis seul dans cette immense baraque ?

Ben oui, pourquoi crois tu que je t’ai emmené ici ? J’avais peur tout seul.

Bien sur son ton était humoristique, il me souri amicalement et je lui rendis. C’est à cet instant que je repensai à cette fille de notre classe. Jinna, la petite amie de Glen. Elle ne me portait pas dans son cœur d’ailleurs, je n’ai jamais su pourquoi. Elle n’acceptera jamais ma présence ici.

Et tu as pensé à Jinna ? Qu’est ce qu’elle va penser de tout ça ?

Jinna n’a rien à penser du tout, on est plus ensemble de toute façon.

Oh…euhm, je suis désolé, vous alliez pourtant si bien ensemble.

Ouais en extérieur seulement. Nous n’étions pas sur la même longueur d’ondes, nous n’avions rien à nous dire, aucun point commun. Elle est tellement superficielle…

Je restais silencieuse suite à ses paroles. Je sentais comme une sorte de mélancolie dans sa voix. J’avais un peu de peine pour lui, c’est dommage, ils semblaient heureux ensemble Glen et Jinna, un vrai petit couple parfait comme on en voit à la télé, pas une ombre au tableau, en 1 an je ne les ai jamais vu se disputer.

Enfin bref, nous entrions dans sa maison, l’intérieur était encore plus sublime que l’extérieur. Des couleurs douces et chaudes qui donnaient une ambiance chaleureuse et confortable, tout était tellement beau et grand. Je regardai partout autour de moi.


Tu as une maison magnifique.

Merci, mais je n’ai aucun mérite tu sais, ma mère a engager un décorateur d’intérieur. Aller suis moi, je vais te monter ta chambre.

Ma chambre ?

Ben oui, tu ne vas pas dormir sur le canapé quand même.

Ben…ça ne m’aurai pas déranger.

Il rit doucement, puis je le suivais. Nous montions un grand escalier en bois clair, une fine rambarde en fer très moderne. Nous arrivions à l’étage. Les murs étaient d’un blanc immaculé, ornée de sublime tableaux qui avaient l’air d’avoir été fait d’une main de maitre. J’en reconnu un certain nombre, mais je ne su définir s’ils étaient originaux ou s’il s’agissait d’imitations. Je le regardais ouvrir une porte avant d’y entrer.

Voila, j’espère que ça te conviens.

Je ne su s’il me faisait une blague ou s’il était sérieux sur le moment. J’entrai dans une grande pièce magnifique, on aurait dis une chambre de princesse. Des couleurs douces, quelques tableaux au mur, des rideaux retenus sur les cotés par de petites pinces colorées, une petit lustres en pierres transparentes, un immense lit plein de coussins de toutes les couleurs. Juste cette pièce était plus grande que mon appartement.

C’est…euh…wahou, je ne sais pas comment te remercier.

Tu n’as pas à le faire, content que ça te plaise. La porte en bois c’est ta salle de bain, si tu as faim il y a ce qu’il faut dans la cuisine en bas. Si tu as besoin de quelque chose ma chambre est juste en face. Bon, et bien je te laisse te reposer tu dois être fatiguée.

C’est beaucoup trop Glen, merci…

Pour moi c’est la moindre des choses. Bonne nuit Hayleen.

Bonne nuit.

Sur ses dernières paroles, j’allai d’abord à la salle de bain prendre une bonne douche. Il y avait des tonnes de produits cosmétiques, je crois n’en avoir jamais vu autant, on se serait cru dans une parfumerie. Je les utilisais presque tous, ils avaient une si jolie couleur et un parfum délicieux, j’étais comme une enfant dans un magasin de bonbons qui pouvait prendre tout ce qu’elle voulait. Après avoir fait joujou dans mon bain comme une gamine, j’enfilai mon pyjama et allait me coucher. Même le lit était incroyable, bien plus confortable que mon matelas au sol dont j’avais l’habitude, ça me rappelai le lit que j’avais quand je vivais avec Brenda. Cette femme et moi on se ressemblait assez pour tout dire. Elle était aussi seule que moi. Ses parents l’avaient rejetée quand elle avait décidé de faire une carrière, pour eux une femme devait se marier et rester à la maison. Elle s’est mariée une fois mais ça n’a duré que deux ans, et elle n’a jamais eu d’enfants. Même si elle jouait les dures en permanence, je savais que dans le fond elle se sentait tellement seule. Je me souviens encore de nos longues discutions le soir dans son lit avant de nous coucher, avec son accent italien très prononcé elle répétait souvent « ma fille, les hommes, tu les prends, tu fais ce que tu as a faire avec, et tu les jettes, comme les mouchoirs, pareil », j’étais morte de rire à chaque fois. Je versai une larme en silence en repensant à elle, cette femme était comme une mère pour moi, elle m’a tout apporté, j’étais si bien avec elle, mais il a fallu que ce cancer l’emporte… après ses pensées désagréables et cette mélancolie je m’endormais profondément.




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptyVen 27 Mai 2011, 21:53


Récit de Glen
Chapitre 3: Jinna, la fac, et la rencontre de ma vie




Bon sang, j’avais tout fait pour échapper à l’université mais mes parents m’étaient tombé dessus en terminale, je comprenais absolument tout en cours, mais je ne rendais que des copies vierge, c’était pourtant tellement simple. La raison ? Et bien je ne voulais pas aller à la fac, j’avais envie de voyager, de découvrir le monde dans lequel nous vivons, d’aller en Afrique, en Inde, en Chine, partout. Et surtout, je ne voulais pas « perpétuer la tradition familiale » comme le rabâchait ma mère. Et oui, avant moi, toute ma famille avait été à l’université et toute ma famille avait eu ses diplômes, il était inenvisageable pour elle que je n’en fasse pas de même.

Mes parents étaient divorcés depuis plusieurs années déjà. De toute façon ils passaient leurs temps à se disputer, c’est mieux ainsi. Cependant, j’aurai préféré que ma garde soit attribuée à mon père. Mon père, quel homme, il était formidable. Je pouvais passer des heures à discuter avec lui. Il m’avait fais devenir un homme, il m’avait transmis ses valeurs, sa bonté et sa générosité et j’en étais fière.

Ma mère, pour qui j’avais beaucoup d’affection, était en revanche tout le contraire de mon père. Je l’aime certes, c’est ma mère, mais tout ce qui l’intéresse, c’est l’argent, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a épousé mon père, mais comme vous pouvez le constater, ça n’a pas marché. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne me laisse pas être moi –même, elle veut que je sois exactement comme elle le désire, pour elle il n’y a rien de plus important que l’image. Elle passe son temps entre cocktails mondains, dîner de la haute, réception de milliardaires… Mon père lui verse une pension colossale chaque mois pour ma sœur et moi.

Ma sœur, Kaycie, je l’adore, elle est un exemple de réussite. Elle n’en fait qu’à sa tête, elle n’écoute jamais ce que nous ordonne notre mère, et pourtant, elle réussit dans tout ce qu’elle fait. Du haut de ses 17 ans c’est déjà un sacré bout de femme. Malgré l’éducation que nous avons reçu elle et moi, c'est une fille simple, naturelle, un peu fofolle certes mais avec un cœur immense, c'est ma sœur mais aussi ma meilleure amie, ma confidente. J'avais d'ailleurs passé l'été avec elle, nous avions un peu voyager, beaucoup discuter, et surtout fait la fête, parce ça, c'est ce qu'elle savait faire le mieux...avec le shopping. C'est lors d'une soirée organisée par ma soeur que je rencontre Jinna. Une fille typique des beaux quartiers, habillée en marques de luxe de la tête aux pieds, très soignée, pas un seul de ses cheveux blonds qui dépasse, maquillée à la perfection. Elle n'a cesser de me reluquer toute la soirée. Oh Jinna est une jolie fille, mais pas du tout mon genre, je préfère les filles simples, naturelles, et les gens simples en général.

Plus tard dans la soirée, c'est elle qui vient à ma rencontre et se présente. J'en fait donc de même. On passe une bonne partie de la soirée à discuter, Jinna est sympathique, je lui offre quelques verres et on continu de parler, presque toute la conversation tourne autour d'elle, mais ça ne me dérange pas vraiment, je n'aime pas vraiment parler de moi contrairement à elle, Elle est pom-pom girl (on s'en serait douter), reine de sa promo, et je ne sais quoi d'autre, elle me fait rire, j'ai l'impression de voir ma mère avec 20 ans de moi. Elle tient exactement le même discourt, elle parle comme elle. Enfin, la soirée n'a pas été désagréable, j'ai été heureux de pouvoir discuter avec cette fille, mais là je me suis enfilé pas mal de verre et je crois que je ferai mieux de rentrer. Elle me raccompagne jusqu'à ma voiture ou je manque de tomber, j'ai vraiment abusé ce soir.


Sans vouloir m'avancer je crois que tu n'est pas en été de prendre le volant.

Mais si,,,ça,,,ça va aller.

Tu tiens à peine debout, laisse moi te reconduire chez toi! Je m'en voudrais s'il t'arrivais quelque chose.

De toute façon elle avait raison, je n'avais plus les yeux en face des trous, je ne marchai plus droit, oui on pouvait le dire, j'étais complètement ivre. Et prendre le volant pour rentrer dans un état pareil n'était pas conseillé n'est ce pas. Je lui tendais donc mes clés et montait du côté passager. On arriva rapidement chez moi.

Comment tu sais ou est ce que j'habite?

Mon état d'ivresse ne me permis pas de comprendre sa réponse, mais après tout ce n'était pas le plus important pour le moment. Elle m'accompagna même jusqu'à la porte, j'avais un peu honte de mon état surtout devant cette fille que je connaissais à peine. En tout cas, c'était très sympa de sa part de m'avoir ramener jusqu'ici. M'arrêtant devant la porte je m'apprêtai à la remercier quand je senti soudain ses mains sur mes hanches, ses lèvres sur les miennes, et la seule chose dont j'avais envie à cet instant,... c'était de dormir. Je ne saisis pas tout de ce qui de passa ensuite, je me souvenais juste que Jinna est entrée chez moi. Ce n'est que le lendemain, en me réveillant face à une chevelure blonde avec une atroce migraine que je commence à me poser des questions. Bon sang j'espère que je ne l'ai pas toucher. Je lève un peu la couverture... Et merde! On est tout les deux en sous vêtements, j'espère que je ne l'ai forcé à rien, que je n'ai pas été brutal avec elle, je ne me souviens même pas de ce qui s'est passé hier.

Salut bébé!

J'écarquille les yeux, ils sont ronds comme des soucoupes. Comment est ce qu'elle vient de m'appeler? Je ne comprend absolument rien à la situation.

Qu'est ce qui s'est passé hier soir?

Quelque chose de bien, de très bien même, allé tu ne vas pas me dire que tu ne te souviens d'absolument rien.

Je t'assure que je n'ai pas le moindre souvenir. Est ce qu'on a...coucher ensemble?

Ben oui qu'est ce que tu crois, c'est bien la première fois qu'on ne s'en souviens pas.

Rapidement, elle se leva et s'habilla sans dire un mot. J'espérai au moins qu'elle ne se ferait pas de fausses idées ou d'illusions, je ne me souvenais même pas de cette nuit avec elle, pour moi ce n'était qu'un regrettable incident produit dans l'inconscient, ça ne signifiai rien à mes yeux, j'espère que pour elle aussi. Jinna déposa un rapide baiser sur mes lèvres avant de quitter ma maison.

Je me levai avec cette atroce migraine qui ne me lâchait pas. Après m'être fait une grande tasse de café et pris une bonne douche je me décidai à appeler Kaycie mais ma sœurette me devança. Je décrochai le téléphone et elle me hurla dessus.


Bon sang Glen, Jinna Warbler, tu aurais pu choisir mieux franchement!

Quoi? Attend qu'est ce que tu me racontes? Comment tu es au courant?

Et bien elle crie sur tout les toits que tu es son nouveau mec!

Hein? Mais c'est du délire!

Et tu sais qui est la première ravie? Maman! C'est la fille de sa meilleure amie, tu sais Amanda, celle qu'on appelait Miss botox.

C'est pas vrai...Dîtes moi que ce n'est pas vrai.

Je parie qu'elles sont déjà entrain de parler de votre futur mariage!

La ferme Kaycie!

Mais qu'est ce qui s'est passé au juste?

Hé bien ta petite fête d'hier, elle s'est assise avec moi, on a beaucoup discuter, je lui est offert quelques verres, j'ai un peu abusé sur la boisson et ce matin je me retrouve au lit avec elle.

Ah ah ah, du Jinna tout craché! T'es pas le premier à qui elle fait le coup. Tu vas avoir du mal à te débarrasser d'elle, c'est une coriace. Dans quelle merde tu t'es encore fourré...

Tu m'aide pas là Kace...

Moi aussi je t'aime.

Sur ce ma sœur raccrochai. Bon sang elle avait raison je m'était foutu dans un sacré pétrin. Bon pas la peine de s'affoler, je vais aller la voir et lui expliquer que j'ai fait ça de manière inconsciente et que ce n'était qu'une erreur et que je ne souhaite pas aller plus loin. Bon sang je ne suis pas ce genre de garçon, elle va croire que j'ai juste voulu abuser d'elle, j'espère qu'elle ne sera pas blesser... Mon téléphone sonna de nouveau. Maman?

Et bien je vois que tu redescends un peu sur terre!

Bonjour maman, moi aussi je vais bien merci...

La jeune Warbler est une jeune femme exemplaire, la parfaite petite amie pour un garçon comme toi. Je suis si fière de ton choix.

Maman ce n'est pas ce que tu crois...

Ne me déçoit pas encore une fois Glen.

Et sur ses dernières paroles débordantes d'affection maternelle me raccrocha. Bon sang la tuile. J'étais coincé pour le coup, je ne pouvais même plus aller voir cette Jinna pour lui dire qu'elle faisait erreur, la nouvelle était parvenue judsqu'au oreilles de ma mère et elle semblait plus que ravie de la nouvelle, elle m'avait presque...ordonner de sortir avec cette fille, alors que franchement, je n'en avais pas vraiment envie. Et toute cette merde à cause de l'alcool, je ne boirai plus jamais, c'est décidé.

Déjà 14h, j'avais décider d'aller faire un tour pour oublier un peu tout ça, autant dire que les vacances d'été n'étaient pas au top, et la rentrée qui approchait à grand pas. Ce soir là, Jinna débarqua chez moi. Elle m'informa que demain nous déjeunions tout les deux avec sa mère te la mienne. Et que ma mère avait ajouté qu'elle n'accepterait aucune excuse.


Jinna écoutes, ce qui c'est passé entre nous hier...

Était génial oui je sais.

Hé bien à vrai dire je ne me souviens de rien.

Demain 12h30, au grand restaurant, sois à l'heure chéri!

Elle ne me laissa même pas en placer une et fila à toute vitesse sans que je ne puisse m'expliquer et donner ma version des faits, en gros, je n'avais plus le choix. Bon, après tout, mon cœur était libre, Jinna semblait quand même une chic fille, et si cela pouvait faire plaisir à ma mère est bien tant mieux, qui sais peu être que je finirai par avoir des sentiments pour Jinna, si elle apprend à l'ouvrir un peu moins.

Les semaines passèrent ainsi, ma mère était ravie, la mère de Jinna aussi, mais nous étions la veille de la rentrée, et je ne ressentais toujours rien pour Jinna, elle parlait tellement... ma vie est merdique, heureusement que Kaycie et mon mère son là. Papa me conseil de suivre mon cœur, de toujours respecter cette fille, comme toutes les autres d'ailleurs, et d'être honnête. Il a raison, mais ce n'est pas aussi simple, ma mère ne cesse de me rabâcher de ne pas la décevoir une nouvelle fois. Et puis je m'était habituer à Jinna, elle faisait parti de ma routine même si je ne ressentais vraiment rien pour elle.

Le jour de la rentrée était arriver, et je trainai franchement les pieds, je n'avais jamais eu envie d'aller à la fac, mais comme toujours, ma mère obtenait tout ce qu'elle voulait. De plus Jinna s'était inscrite dans tout les cours que j'avais choisi, j'avais l'impression qu'elle me chaperonnait. Premier cours de la journée, nous étions une trentaine d'élèves dans un amphithéâtre immense. Comme si ce n'était pas assez agaçant comme ça le prof nous demanda de nous présenter à tour de rôle. Les premiers passèrent, on devait donner notre nom, prénom et âge et la raison pour laquelle nous étions ici. Bien sûr tout ses gosses de riches répondirent: parce que nos parents sont passé dans cette fac avant nous et qu'on suis leurs traces pour être dignes de nos aînés. Ils répondirent tous plus ou moins la même chose.

Bonjour, je m'appelle Hayleen Milkovits j'ai 18 ans. Je suis là car j'ai eu la chance de pouvoir m'inscrire dans un si prestigieuse université, j'espère y développer des connaissances. De plus je trouve les cours sous forme de débats animés autour de la société actuelle plus intéressants qu'un cours dicté par un professeur sans âme. Ses paroles raisonnèrent dans mon esprit toute la journée. Je vis le petit sourire sur le visage du professeur, le même que le mien. C'était bien la seule fille, la seule personne de l'assemblée même à avoir eu un tel discourt. Je n'avais pas vu son visage, elle était loin devant moi. J'avais essayer d'en faire de même pour ne pas être mis dans le même sac que tout ses crétins, mais après tout, je ne valais pas beaucoup mieux. La seule personne qui me donna vraiment envie de la connaître un peu était cette Hayleen. La journée se déroula de la même manière, beaucoup intervenait pour dire de parfaites idioties, Hayleen, très discrètes, n'intervenait que très peu mais à chaque fois ses argument, son développement et les idées qu'elle lançait captivait beaucoup les profs, et moi. Elle semblait très intelligente. En fin de journée je décidai d'aller à sa rencontre, lui dire que ce qu'elle avait osé dire en classe était les seules choses intéressantes de la journée. La dernier cours avait lieu a 19h. Jinna était déjà parti à 16h, me laissant à mon triste sort. A la fin du cours aussi barbant soit il je m'empressai de rattraper cette intéressante jeune fille, peu être qu'on va devenir amis qui sais? Je reconnu sa longue chevelure noir.


Excuses moi...

Elle ne m'entendit pas, ou alors elle ne pensait pas que je m'adressai à elle vu qu'elle continuait à marcher très vite, je du courir pour la rattraper et lui tapoter l'épaule, elle me fit face. Et là je n'avais plus la moindre idée de ce que je voulais lui dire. Elle était...tellement belle. Elle me troublait comme personne n'avais jamais réussi à le faire, j'ai déjà dis qu'elle était d'une beauté incroyable? A couper le souffle? Oui je crois.

Oui je peux t'aider?

Oui.. euh.. Non, c'est juste que..Glen.

Mais quel imbécile! Je m'était présenter de la manière la plus idiote possible, Glen, j'avais juste dis « Glen », non mais quel crétin je vous jure.

Enchantée Glen, je suis Hayleen, on est dans les mêmes cours si je ne me trompe pas?

Oui c'est ça.

Je ne la regardai même pas dans les yeux, cela me déstabilisai bien trop et j'allai sortir bêtises sur bêtises.

Ravie de te connaître Glen, on discutera une prochaine fois, je suis pressée. A plus!
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptySam 28 Mai 2011, 16:33

Chapitre 3: suite


Plus les jours passaient et plus je la trouvait intéressante et intelligente surtout. De plus elle était plutôt sympathique, je l'appréciai même si je ne parlai que très peu avec elle. Selon Jinna et ses copines, elle essayait juste de se donner une genre, mais elles pensaient qu'en réalité Hayleen était comme nous tous, pour ma part j'en pensait tout le contraire, j'était presque certain que si les amies de Jinna la regardait toujours avec cet air mauvais c'était à cause de sqa trop grande beauté qui les éclipsait toutes autant qu'elles sont. Mais j'étais sous liberté surveillé, c'est à peine si j'avais le droit d'adresser la parole à Hayleen quand Jinna était dans les parages. C'est donc plus au cours du soir, lorsque Jinna n'était pas là que je pouvais lui parler un peu.

Ce soir j'avais décidé de l'inviter à boire un café, après tout c'était une gentille fille, et nous étions dans la même classe, alors pourquoi ne pas être sympa avec elle, surtout qu'elle ne semblait pas avoir d'amis ici. Oh je n'avais bien sûr aucune arrière pensée, c'était en toute amitié que je l'invitai, de toute façon j'étais avec Jinna, et comme me l'avais conseiller mon père, je la respectait et j'étais honnête envers elle. Bon, je prenais mon courage a deux mains et courrai comme toujours pour rattraper cette fille qui semblait toujours très pressée.


Excuse moi Hayleen, tu aurais une minute?

Oui bien sûr.

Et bien euh... je me demandai si... tu voulais venir prendre..un café? Enfin si tu as le temps bien sûr.

Oh...Euh, et bien enfaite j'ai déjà rendez vous.

Évidement elle avait un petit ami, c'est pour ça qu'elle était si pressée tout les soirs, elle devait probablement aller le rejoindre, j'aurai du y penser avant.

Je dois rejoindre une amie dans un café, mais joins toi à nous si tu veux, elle est très sympa.

Oh non, je ne voudrai pas déranger...

Mais non tu ne déranges pas enfin. Tu dois être l'un des rares de la classe à ne pas me détester. Viens je t'assure qu'elle ve te plaire, elle est adorable.

Bon après tout, elle avait insister sur le fait que ça ne les dérangeait pas, et puis elle avait l'air d'avoir accepter avec bon coeur, elle paraissait si sincère cette fille, si vrai contrairement à celle que je fréquentai. je la suivait donc jusqu'a l'extérieur en silence et ce n'est que lorsque je la vit prendre le chemin de l'arrêt de bus que je pris la parole.

Tu ne préfères pas qu'on prenne ma voiture? On ira plus vite et on sera plus tranquilles.

C'est comme tu veux, pour moi c'est pareil.

Aller grimpes!

Finalement, je n'aurai peu être pas du lui faire cette proposition, car sa présence et sa proximité me déstabilisait beaucoup et j'avais du mal à me concentrer sur la route. Elle m'indiqua le chemin du lieu de rendez vous et je me garai tant bien que mal sur le parking. Et bien , je m'attendai à une fille de notre tranche d'âge mais ce n'était pas du tout le cas. Hayleen embrassa sur la joue une femme d'environ une cinquantine d'années, très distinguée, elle vait de grand yeux enfantins. Je refusai de croire qu'il s'agissai de la mère d'Hayleen, elle ne se ressemblait pas du tout, mais peu être tenait elle sa beauté de son père, non parès tout elle m'avait dis qu'elle venait rejoindre une amie.

Glen, je te présente Brenda, elle est comme ma mère. Brenda, voiçi Glen, un camarade de fac.

Ravie de faire ta connaisance Glen, assiets toi je t'en prie.

Bonjour madame, c'est un plaisir de faire votre connaissance.

Un camarade de classe? J'étais je dois l'avouer un peu déçu de l'apellation qu'elle donnait à notre relation, j'aurai franchement préféré qu'elle me décrive comme un ami, mais que pouvait elle bien avoir à faire de moi. Elle devait avoir bien d'autres amis bien plus intéréssants que moi, j'étais insignifiant à ses yeux. Cette Brenda était une femme charmante, elle aimait énormement Hayleen, et cela était réciproque, cette relation était un peu étrange je dois l'avouer, une si grande amitié avec tant d'année d'écart, mais en même temps Hayleen était si mature, si décalé contrairement aux gens de notre âge, je comprenais mieux maintenant pourquoi je la voyait toujours seule dans les couloirs de la fac, les gens de notre âge ne l'intéressait probablement pas. Enfin, nous passions une bonne soirée à rire, mais Branda était fatiguée, et elle informa Hayleen qu'elle allait rentrer, cette dernière se leva donc.

Oh mais non Hay, restes donc avec ce jeune homme, à votre âge on peut encore profiter de la vie, c'est pas comme moi qui suis morte de fatigue à 20h, tu me rejoindra à la maison plus tard.

Tu ne vas pas rentrer seule Brenda enfin...

Hayleen, je rentre seule depuis des années tu sais, aller sors un peu, ça te fera du bien de cotoyer des gens de ton âge, tu ne dois pas avoir qu'une vieille bique comme moi pour amie.

Je te défends de te traiter de vieille bique Brenda, tu es très jeune encore... Très bien, si tu insiste je reste, après tout Glen est de bonne compagnie. A ce soir.

Je baissai les yeux face à son compliment, ce que semblait avoir remarquer Brenda. Elle me salua et s'en alla. Je me retrouvai donc seul avec Hayleen et je dois dire que j'étais très stréssé, j'avais tellement peur de me conduire comme un idiot devant elle, mais c'est qu'elle m'impressionnait tellement, elle m'intimidait. On passait donc je reste de la soirée ensemble, enfin, jusqu'a 22h seulement, même si j'aurai voulu que cette soirée ne se termine jamais. Je la raccompagnait donc jusque chez elle, enfin chez Brenda car elle m'avai expliquer qu'elle vivait chez elle sans plus donne de précisions.

Bon et bien, à Lundi Glen.

A Lundi Hayleen, et bonne nuit.

Bonne nuit.

Elle sortit de ma voiture et je me sentai désemparer. Je me dépéchai de rentrer à la maison, un sourire béat collé sur mon visage. Hayleen hanta mes pensées toute la nuit jusqu'a m'endormir, et le lendmain ma première pensée était pour elle aussi. Est ce qu'on pouvait se considéré comme amis maintenant? Je n'en savais trop rien. Je passai la journée avec Jinna comme tout les samedis. Elle passa son temps à se plaindre que son père qui avait refusé de lui offrir une voiture de luxe, sachant qu'elle en avait deja une. depuis ma soirée avec Hayleen tout cela me semblait tellement puéril, sans importance, futil.

Les jours passaient, ils se ressemblait tous, j'en avait plus qu'assez de cette routine. La seule chose stimulante dans ma vie était Hayleen, elle au moins savais capté mon attention, elle l'émoustillai toujours, j'étais aux aguets de ses moindres faits et gestes, enfin, ce n'était pas devanu obssessionnel non plus. Nous avions pris l'habitude d'aller boire une verre ensemble tout les vendredis soirs, parfois Brenda était de la partie, parfois nous étions seuls Hay et moi. Jinna m'avait fait une crise monumentale le jour ou j'ai changer de partenaire de débat pour être avec Hayleen, rien que pour une fois. Hayleen gênée avait déclinée et m'avait conseiller de retourner auprès de Jinna, elle avait raison, c'est ce qu'il y avait de mieux à faire, mais ce n'était pas ce dont j'avais envie. Tant pis, au moins je la voyait, et maintenant, j'étais certain qu'on était amis, et cela me réjouissait. Tout allait plutôt bien donc, hormis que je n'éprouvait toujours rien pour Jinna et que je ne savais pas comment le lui dire et le dire à ma mère, oui a part ce désagrément tout allait bien, j'attendai les vendredis soirs avecx impatience, jusqu'au jour ou Hayleen n'est plus jamais revenue à la fac.

J'ai perdu gôut à tout, je détestai encore plus la fac, les cours était si barbants sans elle, et Jinna me tapait de plus en plus sur le système, les vendredis soirs je les passait désormais enfermé chez moi. Bon sang mais ou est ce qu'elle était passé? Pourquoi avait elle arrêter ses études, elle était pourtant brillante, et si...et si il lui était arriver malheur? Je n'osai même pas penser à cette eventualité. Mais quel con, je passais mon temps à la blâmer alors qu'il lui était peu être arriver quelque chose de grave.

J'entreprenai donc des recherches. Je commençai par aller chez Brenda, mais la maison avait été abandonnée, j'allai au café ou nous avions l'habitude d'aller et ils ne les avaient pas vu deouis trois semaines. Je me renseignai partout ou je le pouvais mais rien. J'étais tellement enc olère et triste. J'avais fini par quitter Jinna qui s'était retrouver dans le lit d'un milliardaire dès le lendemain, la rupture n'avais pas l'air de l'avoir affecté. De toute façon je ne pense pas qu'elle avait des sentiments pour moi. Mais le pire c'est que mes recherches ne donnaient absolument rien, elle s'était volatilisée et c'est comme si personne n'avais jamais entendu parler d'elle. C'est un soir, alors que je sortai avec une bande "d'amis" que je l'aperçu dans ce bar miteux. Bon sang mais qu'est ce qu'elle fichait là? J'avais décider de lui demander quelques explications. Ce qu'elle m'avoua me creva le coeur. J'appris qu'elle n'avais jamais eu de famille, ses parents étaient morts, voila pourquoi elle ne parlait jamais de son passé. Elle vivait chez Brenda mais cette dernière était décédée aussi il y a quelques semaines, et Hayleen devait trimer dans des endroits sordides comme ceux là pour continuer à vivre. Je refusai d'accepter cela, non, je ne le tolérai pas, comment une, une,...une princesse telle qu'elle était elle forcé de trainer là dedant pour vivre? Non, j'allai la sortir de là, qu'elle le veuille ou non, elle refusa comme je l'imaginai mais je lui forcai la main si bien qu'elle me suivit. Nous allions récupéré ses affaires, dans ce tadis qui lui servait d'appartement. Comment pouvait on laisser les gens vivre dans de telles conditions? Je l'emmenai chez moi, et je fus presque heureux de lui apprendre que je n'étais plus avec Jinna. Je ne pu dormir cette nuit là, savoir qu'elle était là, tout près, dans la pièce d'a côté, et que demain j'allai la revoir, c'était bien trop d'exitation pour moi.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptyDim 29 Mai 2011, 15:06


Récit d'Hayleen
Chapitre 4: Ses jours ou tout va bien




Il y bien lontemps que je n'avais pas passé une si bonne nuit. Pour une fois j'avais eu un sommeil d'une traite, sans être réveillée par le bruit, le toit qui fuit, le froid, rien, tout avait été parfait, j'avais l'impression d'avoir vraiment récupéré ce soir et j'en avais bien besoin. Mes pieds me faisaient tellement souffir, mes mains aussi, elles étaient tellement abîmées. Ce matin quand je me réveillais j'avais le coeur moins lourd que d'habitude, si je m'étais imaginée qu'un jour je dormirai dans un endroit comme celui là lorsque j'étais encore en Bulgarie. Quand j'étais à l'orphelinat nous dormions dans une sorte de dortoir qui ressemblait plus à une grange enfaite, un tas de foin nous servait de lit. Mais le pire, je crois que c'est lorsque l'orphelinat à fermé, et que nous avons du tous partir. J'ai errée durant des mois, sans maison, sans un sous en poche. Je ne sais ce qui était le pire entre la faim et le froid. Je ne sais pas non plus ce que je serais devenue si je n'avais pas croisé le chemin de Brenda. Peu être que j'aurai été entrainée dans l'engrenage de la drogue comme beaucoup, peu être que j'aurai eu a faire des choses monstrueuses pour vivre, peu être que je serai morte, je n'en sais rien. En tout cas, je sais que c'est grâce a cette femme si je m'en suis plus ou moins sorti aujourd'hui. Il était 5h20 du matin quand je me réveillais, tout était encore sombre par ce matin d'hiver, je restai devant la fenêtre, regardant le jour se lever, la pluie tomber encore et encore. 6h45, il faisait encore bien sombre, nous étions samedi matin, Glen n'avait donc pas cours, il était donc préférable de le laisser dormir. Bon sang ça me faisait vraiment bizarre d'être ici, dans cette maison que je ne connais pas, avec ce garçon dont j'ignore presque tout. Je me demandai même si je n'allai pas finir par me réveiller.

Sur la pointe des pieds, je sorti de la chambre, faisant le moins de bruit possible pour ne pas révéiller Glen. Je n'avais pas encore visiter toute la maison qui ressemblait plus a un chateau vu sa taille. J'avançai jusqu'a l'escalier et là, je tombait nez à nez avec une femme d'une quarantaine d'année, petite, un peu ronde, elle portait une tenue comme on voit dans ses films américains, de ses femmes qui s'occupent de tout dans une maison. Je fus vraiment surprise, Glen m'avait pourtant dit hier qu'il vivait seul. C'est alors qu'elle prit la parole.


Bonjour, vous devez être mademoiselle Hayleen, monsieur Glen m'a informée de votre présence. Soyez la bienvenue, je suis Maria, la gouvernante, je m'occupe de monsieur Glen depuis qu'il est tout bébé. Si vous avez besoin de quelque chose je suis à votre disposition.

Oui en effet c'est moi, bonjour madame, ravie de faire votre connaissance.

Souhaitez vous que j'aille faire votre lit?

Oh..euh...et bien mon lit est deja fait. Je l'ai fait en me réveillant...

Oh vous n'étiez pas obliger, je suis là pour ça vous savez.

Non ça ne me pose aucun problème au contraire, c'est quand même le minimum.

Hé bien, je peux dore et deja vous dire que je vous préfère largement à son ex petite amie, cette blonde sans cervelle, non mais je vous jure, elle se prenait pour la reine du monde avec ses airs de petite précieuse. Vous me plaisez bien plus, monsieur Glen sera bien mieux avec une fille comme vous, l'autre ne lui correspondait pas du tout. En plus, vous êtes beaucoup, beaucoup plus jolie.

Oh non non, ce n'est pas ce que vous croyez, je ne suis pas la petite amie de Glen, je suis juste une camarade de classe, j'ai juste eu quelques soucis et il a décidé de m'aider.

Veuillez m'excuser, j'espère ne pas vous avoir offencé.

On non pas du tout, ce n'est rien ,vous ne pouviez pas deviner.

Vous êtes gentille. Bon, c'est pas tout ça mais j'ai des lessives à faire et des sols à nettoyer.

Oh, vous voulez un coup de main?

Non non, ça ira, j'ai mes petites habitudes vous savez, et puis, vous êtes notre invitée, ce n'est à vous de faire cela, et monsieur Glen n'aprécierait surement pas.

Et bien ça ne m'aurai pas déranger vous savez. Si jamais vous changez d'avis dites le moi.

Je vous aime vraiment beaucoup vous savez... Tiens monsieur Glen bonjour!

J'aperçu Glen en haut des marches. Il embrassa Maria sur la joue et je trouvais ce geste adorable. Puis il me lança un grand et franc sourire auquel je répondi plus timidement. Je ne savais pas pourquoi il faisait tout cela pour moi, ça me dépassai un peu, mais comme le disait Brenda, il reste encore des gens bons dans ce monde, et parfois ils peuvent nous surprendre.

Bonjour Maria, comment allez vous ce matin? Et je vous est déja répété de ne pas m'apeller monsieur.

Mais vous connaissez votre mère, elle tient à ce que je vous appel monsieur.

Bonjour Hayleen!

Bonjour.

Le petit déjeuné est sur la table les enfants,je vous laisse j'ai des choses à faire.

Merci Maria.

Merci.

Alors bien dormi?

Oui très! Merci encore Glen.

Arrêtes de me remercier enfin, c'est tout naturel. Tu as faim?

Oui un peu.

Dans ce cas suis moi, Maria prépare les crêpes comme personne, c'est un vrai cordon bleu.

C'est une femme charmante, elle à été très gentille avec moi.

Dès qu'on aura terminés on ira voir ton propriétaire.

Tu n'es pas obligé tu sais...

Je veux juste que tu sois rassurée, que tu es la conscience tranquille.

Je ne su quoi répondre à cela, c'était tellement gentil de sa part, mais aussi malsain que cela puisse être, je me méfie quand même, je sais que je ne devrai peu être pas, mais je suis tombé souvent sur des gens tellement mal intentionnés dans ma vie que j'éprouve beaucoup de mal à faire confiance aux autres désormais. Glen est d'une générosité incroyable, ce qui est il faut le dire, très rare pour les gens de son milieu, même si je n'ai absolument rien contre eux. Après tout peu être que Glen est tout simplement très différent des autres, peu être qu'il a eu une bonne éducation et des parents présents. On s'asseyait à table et l'odeur délicieuse des crêpes me parvenait jusqu'ici. Il posa le plat entre nous deux et m'incita à me servir, il m'apporta aussi un verre de lait chaud.

Pourquoi est ce que tu fais tout ça pour moi Glen?

Et bien, parce que tu es une personne avec un très grand potentiel, et que la vie ne fait que le gacher alors, si je peux éviter ça je le fait. De plus, je ne supporte plus les cours sans toi,... enfin...euh... intellectuellement parlant je veux dire. Les autres sont si barbants, j'ai besoin de toi si je veux reussir mon année. Non plus sérieusement, parce que je pense aussi que tu ne mérites absolument pas ce qui t'arrives, tu vaux tellement plus que ça, non seulement tu es intelligente mais en plus tu as énormément de coeur, tu es une personne hônnete, et tu mérites que l'on t'aides.

Hormis Brenda, personne ne m'avais jamais parlé comme ça... Je...je ne sais pas quoi dire Glen...

Ses paroles m'avais fort destabilisée, c'était tellement adorable, je n'aurai jamais imaginé qu'il me voyait ainsi, j'étais à des kilomètres d'imaginer ça, il m'avait pris au dépourvu et je ne savas pas vraiment quoi lui répondre. Il semblait tellement sincère, mais il ne fallait pas que je m'avance trop, au risque d'être déçue.

Après ce copieux petit déjeuné nous allions donc voir mon propriétaire qui fut ravi. Après ça Glen proposa d'aller déjeuné au restaurant, puis de rentrer et passer l'après midi à regarder des films car il faisait un froid de canard dehors et en plus, il commençait à neiger. Je refusai catégoriquement, insistant sur le fait qu'un rapide plat maison m'irai très bien. Mais il était borné, il s'obstina, il me dis que de toute façon lui avait envie d'un restaurant et que je n'avais pas d'autre choix que de le suivre, on bien spur il le dit en plaisantant, mais ça me génais vraiment, je ne voulais pas qu'il dépense pour moi, cela me mettais mal à l'aise. Mais bon, il était tellement têtu. Je le suivit donc, bon sang dans le restaurant ou il m'emmena les prix des menus étaient exorbitants, de la folie, comment pouvait on manger pour si cher.

Prends tout ce qui te fera plaisir.

Malgré ses paroles je pris soin de choisir le menu le moins cher de la carte, en plus, vu que je n'avais pas eu le loyer à payer ce mois çi, j'avais bien de quoi payer mon repas. Mais Glen fit un vrai scandale pour ne pas que je paie. Je lui expliquai que j'avais aussi une certaine fierté, que je lui était très reconnaissante de ce qu'il faisait pour moi mais que je m'étais aussi débrouiller lontemps toute seule. Il me laissa donc payer le restaurant mais cela paru vraiment le froisser sur le coup. Heureuseument, il retrouva sa bonne humeur peu de temps après. Nous passions une très bonne après midi ensemble devant la télé, enroulé dans une grosse couverture à grignoter, il y avait bien lontemps que je n'avais pas eu un tel moment de répit. Le reste des vacances se déroula à peu près de la même façon, j'avais même reussi à dégoter un emploi a mi-temps, ce qui avait beaucoup déplu à Glen mais peu importe, et il avait compris que cela me tenait vraiment à coeur, ainsi je participai financièrement à payer les factures et faire des courses, ce qui était pour moi un minimum. De plus c'était un emploi tout à fait honorable, je travaillai en tant que serveuse dans une grande pizzeria, les conditions de travail étaient coonformes et le salaire raisonnable, personne n'avait à se plaindre de la situation. J'avais aussi rencontre sa soeur Kaycie qui semblait vraiment m'aprécier, c'était une fille adorable. Glen avait fini par accepter le fait que je travail et que je lui donne un coup de main financier même s'il soutenait qu'il n'en avait pas besoin. J'avais même assez pour garder un peu d'argent pour moi, je m'étais acheter des vêtements neufs avec les conseils précieux de Kaycie qui était une pointure en mode contrairement à moi. Tout se passait à merveille, Glen et moi passions beaucoup de temps ensemble et je l'apréciait vraiment, oui tout allait à merveille, jusqu'a la rentrée, mon retour à la fac, et Jinna qui ne supportait pas de me voir avec Glen.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptyLun 30 Mai 2011, 16:34


Récit d'Hayleen
Chapitre 5: Avec le temps va tout s'en va



J’entrai en classe timidement ce premier matin, le prof prit la parole en m’affirmant être ravi de me revoir, j’e l’en remerciait. En revanche ma venue ne semblai t pas être apprécié par les élèves de la classe, en particulier par Jinna et ses amies qui me lançait des regards mauvais surtout que Glen se tenait juste derrière moi. J’allai prendre ma place habituelle à savoir dans les rangs du milieu. Jinna et ses amies étaient toujours dans le fond, avec Glen et ses amis aussi. Je pensais donc qu’il allait les rejoindre car même s’il ne sortait plus avec Jinna il y avait ses amis et c’était sa place habituelle. Au lieu de ça je fus surprise de voir qu’il m’avait suivit et c’était assit juste à côté de moi.

Tu peux aller avec eux si tu veux, ça ne me déranges absolument pas, tu m’a déjà sur le dos toute la journée.

J’ai envie de rester là, mais si je te dérange je peux toujours aller au premier rang.

Mais non enfin, je dis ça pour toi, je te sens pas obligé de rester avec moi.

Je reste avec toi parce que j’en ai envie.

En simple réponse je lui souri un peu moins timidement que d’habitude. Même les garçons de la classe se mettaient à nous toiser bizarrement hormis quelques exceptions. J’étais un peu gênée je dois l’avouer, enfaite c’était surtout pour Glen, je n’avais pas envie de lui attirer des ennuis. Ce que pouvais penser les autres à mon sujet m’étais égal, je n’étais pas là pour leur plaire mais pour étudier. C’est à la sortie du premier cours que Jinna nous stoppa aux pieds des marches.

Je peux savoir ce qu’il se passe entre vous ?

Glen prit la parole.

Jinna, c’est terminé entre nous, je n’ai pas de compte à te rendre.

A moi non mais à ta mère c’est une autre histoire.

Ma mère n’a rien à voir là dedans.

C’est pour elle que tu m’as laissé tomber, pour cette, …cette ordure, cette fille sans intérêts… ??

Je t’interdis de lui parler ainsi, et je ne t’ai pas quitté pour elle, nous ne sommes même pas ensemble, si je t’ai quitté c’est parce que tu es odieuse, tu ne penses qu’a toi, il n’y a que les vêtements, les chaussures et les voitures luxueuses qui t’intéresses.

Tu n’es qu’un raté Glen, tu le regretteras toute ta vie.

Il est loin d’être un raté.

Toi, la ferme, on ne t’a rien demandé.

LA FERME JINNA ! Parles lui sur un autre ton !

Laisse tomber Glen.

Je poussai Glen doucement pour qu’il sorte de la classe avant que toute cette histoire ne dégénère, sous le regard méprisant de Jinna. C’était l’heure du déjeuné, j’avais prévue d’allé m’acheter un sandwich et de m’installer sur un banc ou dans le parc derrière la fac.

On mange ensemble ?

Pour moi ça serait avec plaisir, mais si tu as envie d’aller voir tes amis vas y, j’ai été seule pendant des années tu sais, j’ai l’habitude.

J’aime ta compagnie Hay, si je reste avec toi c’est parce que j’en ai envie bon sang.

Très bien, excuse moi, c’est juste que je ne veux pas que tu te sentes obligé de rester avec moi. Et, j’aime vraiment ta compagnie aussi Glen, sincèrement, mais j’ai peur que cela t’attires des ennuis, la preuve ce matin avec Jinna, elle à l’air de tenir encore à toi…

Elle ne tient pas à moi Hay, elle ne supporte pas d’avoir été laissé de côté voila tout, il faut constamment que tout tourne autour de sa personne, elle n’éprouve rien pour moi, et ça la rend folle que je reste avec toi, elle a toujours été jalouse de toi.

De moi ??? N’importe quoi ! Cette fille a tout pour elle, comme si c’était possible qu’une fille comme elle envie une fille comme moi, c’est le monde à l’envers, elle n’a rien à m’envier.

Enfin regardes toi Hayleen, tu es...tu es…magnifique, sublime, je n’ai jamais vu un visage comme le tien, tu as…une beauté incroyable, et naturelle en plus, sans artifices, quelle fille ne serait pas jalouse en te voyant ? En plus de ça tu es intelligente, gentille, courageuse…

Glen s’arrêta quand il vit ma gêne. Mes joues devinrent écarlates, je baissai timidement la tête, je n’osai plus le regarder dans les yeux. Personne ne m’avait jamais fait de tels compliments, même si je pense qu’il en rajoutait un peu, je trouvais les autres filles de la classe, Jinna en particulier beaucoup plus jolie que moi. Elles étaient toujours si bien coiffées, si joliment maquillées, elles portaient toutes de si beaux vêtements, moi je n’avais rien de tout cela.

Désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise.

Ce n’est rien…

Allez, on va manger quelque part avant que les cours ne reprennent. Ou veux-tu aller ?

Oh il y a une petite boulangerie en bas de la rue qui vend de bons sandwiches qu’en dis-tu ?

Tu aimes la simplicité toi hein ? Aller c’est parti pour un sandwich.

Nous mangions dans le parc avec un beau soleil, les sandwiches parurent au goût de Glen ce qui me fis plaisir. On s’allongea ensuite à même la pelouse, profitant du soleil. Il ferma les yeux tandis que je l’observais en silence. Je comprenais pourquoi Jinna faisait tout pour le récupéré. C’est vrai que Glen était un beau garçon, pour ne pas dire très beau. Une peau d’albâtre en total contradiction avec ses cheveux ébène qui retombaient un peu sur ses yeux noisette et profonds. Il avait les traits fins et gracieux, mais sa barbe de quelques jours donnait toute sa masculinité à son visage. Enfin, je finissais par fermer les yeux à mon tour et m’allonger face au soleil. Nous restions ainsi un moment avant de devoir retourner en cours. Jinna n’était pas là le reste de la journée, le lendemain non plus. Même si je ne l’aimai pas vraiment, et que les cours étaient quand même plus agréables sans elle, j’espérais qu’il n’avait pas cessé les cours à cause de nous, enfin de moi surtout. Mais elle revint quelques jours après. En réalité elle était juste parti en vacances avec sa mère, comme l’avais suggéré Glen quand je lui avais fait part de les inquiétudes u sujet de son ex petite amie. C’est ce jour même qu’elle me prit brutalement le bas dans les toilettes des filles.

Écoutes moi bien espèce de petite trainée, tu vas arrêter de tourner autour de mon mec c’est compris ? Glen est à moi, et tu verras qu’il finira par me revenir et qu’il te laissera tomber comme une sale petite garce que tu es.

Cette fois c’en était trop, j’avais beau être tolérante et ne pas m’énerver souvent j’avais aussi mes limites. Pour qui se prenait cette petite peste pour me parler ainsi ? Je ne lui avais rien fait que je sache, j’avais même essayé d’être sympa avec elle, mais rien à faire, elle se persuadait que je lui avais pris Glen.

C’est toi qui va m’écouter Jinna. Je ne suis pas avec Glen tu comprends ça ? Nous sommes juste amis ! Et si tu me cherches encore je te jure que tu vas le regretter, j’ai été gentille avec toi jusqu’ici mais j’ai aussi mes mauvais côtés, oses encore m’emmerder moi ou Glen et tu verras de quoi je suis capable.

Elle était partie sans dire un mot, juste cet air hautain qui la caractérisait. Je ne sais pas si elle avait pris mes menaces au sérieux ou non seulement elle nous laissa tranquille depuis cet épisode. Glen était mort de rire quand je lui avais raconté.

Les mois passèrent, Glen et moi nous entendions à merveille, il était adorable, je passai le plus clair de mon temps avec lui et je m’attachai vraiment à lui, nous avions une forte amitié désormais, je n’avais jamais eu un ami comme lui, il me faisait découvrir tellement de choses, je comptai sur lui comme il comptait sur moi, nous étions là l’un pour l’autre, il était mon confident comme j’étais la sienne, le reste de l’année se déroula ainsi, les dernières semaines nous nous aidions mutuellement à réviser et nous eurent tous les deux notre année validée. Je continuai à travailler à la pizzeria cet été. Je m’entendais aussi très bien avec Maria et Kaycie qui prenait un plaisir fou à m’emmener dans les magasins et a jouer à la poupée avec moi. Glen et moi étions de plus en plus proches, il était devenu comme une famille pour moi, ainsi que Kaycie et Maria. J’avais gagné pas mal d’argent cet été et j’en étais contente, je pourrai encore plus aider Glen.

Nous étions un soir du mois d’Aout, et il faisait si chaud. Kaycie nous avait emmenés dans un bar complètement délurée, cette fille était folle à lier mais je l’adorais. Après être rentré, Glen me proposa d’aller nous poser un peu sur la terrasse jusqu'à ce que le jour se lève. Voir un levé de soleil, quelle bonne idée, je le suivais dans la jolie terrasse sur laquelle j’aimai passer du temps. J’appuyai mes coudes contre le rebord en pierre de la terrasse et me penchai un peu pour regarder dehors. Glen se posa de la même façon juste à côté de moi. Nous observions les étoiles magnifiques, le ciel était si sombre. Glen me regarda, il s’approcha un peu de moi, puis posa une main sur ma joue et la caressa avec douceur de longues secondes. Mon cœur s’accéléra à toute vitesse, j’avais l’impression qu’il allait exploser. Il se pencha vers moi et délicatement il posa ses lèvres sur les miennes. J’en tremblai de tout mon être, j’avais la tête qui tournait, c’était si agréable, c’était la première fois que j’embrassai un garçon, j’avais envie de recommencer, il se recula légèrement avant d’avancer de nouveau son visage vers le mien mais je posai une main sur sa joue le freinant un peu.


Glen, je ne suis pas sur que se soit raisonnable, et si cela gâchait notre amitié… ? Je tiens tellement à toi tu sais.

Je…je suis désolé Hayleen, je ne sais pas ce qui m’a pris…

Sur ses paroles il s’enfuit de la terrasse à toute vitesse. Je courrai le rattraper.

Attends Glen, …Glen s’il te plaît…

Mais il ne m’écouta pas, il sortit de la maison presque en courant avant de monter dans sa voiture et de partir en trombe, je suivais la voiture du regard, rouler, à toute vitesse. J’essayai de l’appeler des centaines de fois mais il ne répondait pas et fini par éteindre son téléphone. Il était 5h du matin et il n’était toujours pas rentré, c’est plus tard que le téléphone sonna et qu’on m’apprit…qu’il était à l’hôpital et qu’il avait eu un grave accident. Je réveillai Maria et nous allions ensemble à l’hôpital ou il se trouvait, sur le chemin j’appelai Kaycie qui nous rejoint.

Mes médecins nous informaient qu’ils faisaient le maximum pour le garder en vie, car il était entre la vie et la mort. Heureusement dans la journée son état se stabilisa, mais il restera dans le coma pour une durée encore indéterminée selon les médecins. Sa mère aussi était là, elle ne cessait de pleurer, j’avais prétendue être une camarade de classe, car sa mère ignorait que je vivais avec lui. Cette journée fut affreuse. La mère de Glen autorisa Maria a prendre des vacances le temps que Glen sera dans cet état, puis, épuisée, elle rentra aussi avec Kaycie. Je restai seule à son chevet, debout sur le côté du lit, je caressai doucement ses cheveux. Les larmes que j’avais retenues se mirent à couler.


Pardonnes moi Glen, tout ça c’est de ma faute, si tu savais comme je regrette.

C’est vrai, tout cela était de ma faute, c’était à cause de moi si il était parti, c’était à cause de moi s’il avait prit la voiture et qu’il était parti à toute vitesse, je m’en voulais tellement, s’il mourrait je ne m’en remettrai jamais. Les semaines passèrent, puis les mois, et il ne se réveillait pas, les médecins avaient perdus espoir, mais pas moi. Ils avaient aussi affirmé que qu’il venait à se réveiller il y a de grande chance qu’il est perdu la mémoire suite au traumatisme crânien qu’il à subit. Je n’allai plus à la fac à la rentrée, je passai tout mon temps à veiller Glen.

C’est un dimanche soir du mois de novembre, alors que j’aller rentrer juste le temps de me changer et revenir voir Glen que je croisai Jinna dans les couloirs de l’hôpital, elle sui n’était pas venue le voir une seule fois depuis son accident. Elle me regarda de travers et j’en fis de même. Je la vis entrer dans la chambre de Glen, il était temps.

Quand je revins à l’hôpital, une infirmière avec qui j’avais sympathisé m’informa que mon petit ami était sorti du coma. J’étais si heureuse et si impatiente de le voir que je ne pris même pas la peine de lui préciser qu’il n’était pas mon petit ami. Je courrai jusqu'à sa chambre, et quand j’entrai, je le vit embrasser Jinna. Une effroyable douleur m’envahie soudain, il m’avait pourtant confié un jour qu’il n’avait jamais rien éprouvé pour elle, je…je ne comprenais pas. Jinna prit la parole.


Tu te rends compte, ile ne se souvenait même plus de sa petite amie, mais ne t’en fait pas, je lui est rafraichie la mémoire.

Je n’eu pas le temps de répliquer que Kaycie, Jinna et Sofia, la mère de Glen entrèrent dans la chambre. Elles l’embrassèrent chacune leur tour, mais il avait du mal à se souvenir d’elles aussi. Cela blessa beaucoup Sofia, mais les médecins nous informèrent qu’il y avait des chances pour qu’il recouvre la mémoire même si rien n’était sur, ce pouvait être demain, dans 6 mois, dans 3 ans, jamais... Après cela nous rentrions tous chez Glen ou je me fis très discrète, contrairement à Jinna qui ne cessait d’embrasser Glen. Kaycie me demanda ce qu’il se passait mais je ne su lui répondre. Il avait tout simplement perdu la mémoire et ne se souvenait pas qu’elle était une odieuse garce. Peu importe, l’important était qu’il aille bien, le reste m’importait peu. Tout le monde resta toute la journée, Kaycie et sa mère sen allèrent vers 19h. Maria s’en alla préparer le dîner sous les ordres de Jinna.

Tu pourrais quand même lui parler autrement non ?

Et pourquoi ça ? Elle est payée pour recevoir des ordres, et puis ce ne sont pas tes affaires que je sache.

C’est quand même une personne Jinna, elle mérite le respect.

Laissez tomber mademoiselle Hayleen…

Non mais quelle garce je vous jure. C’est dingue. Jinna descendit à la cuisine avec Maria pour lui donner encore des recommandations sur la manière de faire la cuisine, comme si elle savait mieux qu’elle. Enfin, j’en profitais pour aller voir Glen seule pour la première fois depuis qu’il s’était réveillé. Je frappai à la porte de sa chambre avant d’entrer.

Hey salut toi. Comment tu te sens ?

Je me sens bien merci. Ton…ton visage m’est familier, mais je n’arrive pas à me souvenir exactement de qui tu es, je ne me souvenais même pas de ma petite amie alors…

Elle n’est…elle n’est pas ta petite amie Glen, elle l’a été autrefois mais ça fait des mois que vous êtes séparés.

Mais non enfin, ma mère aussi m’a dis qu’elle était ma fiancée, ma mère ne me mentirai pas enfin…

Espèce de sale garce, arrêtes de l’embrouiller avec tes mensonges, on ne s’est jamais séparés.

Arrêtes de lui mentir Jinna.

C’est toi qui mens, tu n’a pas honte…

C’en était trop, j’en avais assez entendu comme ça, je n’avais pas la force de me battre contre elle aujourd’hui, j’avais passé des jours au chevet de Glen sans dormir ses derniers temps, j’étais épuisée, je me contentai de sortir de la chambre, en plus je n’avais pas envie que cette blondasse fasse une scène devant Glen. Quand je sorti elle claqua la porte derrière moi et resta seul avec Glen. Je descendais voir si Maria avait besoin d’un coup de main en cuisine.

Bon sang mademoiselle, c’est terrible ce qui arrive là, cette blondasse a réussi à l’embobiner. Nous étions tellement bien tout les trois, sans elle.

Oui c’est vrai…

Après cela je montai dans ma chambre et j’y restai une bonne partie de la soirée je ne descendis pas dîner quand le repas fut près, je n’avais pas envie de me retrouver face à Jinna donnant des ordres à Maria, touchant et embrassant Glen sans gêne, faire comme si elle était la maitresse des lieux, c’était au dessus de mes forces. C’est plus tard dans la soirée que Glen entra dans ma chambre. Je lui souri, heureuse de le voir enfin debout.

Casses toi !

Que…quoi ?

Ramasses tes affaires et dégages de chez moi ! Jinna m’a dis ce que tu as fais, comment tu as profité de moi et de mon argent. Aller barres toi, d’ici une heure je ne veux plus te voir ici.

Glen…elle ment…

DÉGAGE !

Monsieur Glen calmez vous, vous faîtes une grave erreur, vous adorez mademoiselle Hayleen.

Je ne vous ai rien demandé à vous !

Je voyais Maria qui s’apprêtait à répliquer encore une fois pour me défendre mais il pouvait bien la renvoyer, il était complètement sous l’emprise de Jinna, je ne voulais surtout pas que Maria perde son emploi par ma faute.

Non Maria, ce n’est pas grave.

Mais enfin mademoiselle…

Non Maria, ça va, je vous assure.

Je lançai un regard noir à Glen.

Parfait, si tu ne veux plus de moi je m’en vais, pas la peine de t’énerver, après tout tu es chez toi. Je veux juste que tu saches que jamais, jamais je n’ai profité de toi Glen.

Tu as une heure

Il claqua la porte en sortant et je restai seule dans la pièce. Le choc me coupa les jambes, et je du m’asseoir un instant pour cesser d’avoir la tête qui tourne. J’ouvrai grand ma valise sur le lit et j’y fourrai rapidement toutes mes affaires, mes larmes coulant en silence sur les joues, après quelques minutes, je les essuyai avant de sortir de la chambre. Jinna me regarda m’en aller, un sourire narquois sur le visage. Glen quand à lui avait un regard plus doux, comme si d’un côté il regrettait son geste, mais c’était trop tard, Jinna avait réussi à le mettre dans sa poche. Maria était en larmes, elle accouru me prendre dans ses bras, elle me serra fort, je la serrais aussi.

Vous ne méritez pas ça mademoiselle.

Ce n’est rien Maria, ce n’est rien..

Je vous aime tellement mademoiselle Hayleen.

Je vous aime aussi Maria.

Après cela, je passai la porte sans même un au revoir ou un regard pour Glen. C’en était fini de lui, je savais, j’étais certaine que je n’aurai jamais du accepter de le suivre. Mes larmes coulèrent encore quand je refermai la porte et allai jusqu'à l’arrêt de bus par ce froid mordant. Je retournai donc dans cette cave qui me servait d’appartement. Il y faisait un froid incroyable, le chauffage qui n’avait pas été allumé depuis un peu moins d’un an était tombé en panne. Mais peu importe, j’avais tellement mal au cœur que je ne me préoccupai même pas du froid. Le lendemain Kaycie vint me voir. Elle s’excusa de la part de son frère, mais elle n’y était pour rien à mes yeux. Elle insista des heures pour que je vienne chez elle, elle affirma que je ne pouvais rester dans ce trou, qu’il y faisait trop froid, que j’allai tomber malade et qu’elle avait bien assez de place chez elle. Elle insista sur lez fait qu’elle me considéra comme la sœur qu’elle n’avait jamais eue mais après l’expérience que j’avais vécu, j’avais juste envie de rester seule. Je la remerciai de sa visite, et lui assurai que ce qui s’était passé avec son frère ne nous empêchait pas d’être amie malgré tout. Elle partit l’air désolée et triste pour moi, mais je ne pouvais accepter son offre, pas après ce que m’avait fait Glen.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptyLun 30 Mai 2011, 19:03


Récit de Glen
Chapitre 6: Pile ou face



La cohabitation avec Hayleen se passait à merveille. Elle était revenue à la fac, et j’aimai passer du temps avec elle-même quand nous n’étions pas à la maison, je préférai largement sa compagnie que celle de Jinna ou ses amis. Nous étions de plus en plus proche elle et moi, nous nous confions tous de nos doutes, de nos joies et de nos peines, j’aimai cette relation et cette proximité avec elle, j’avais enfin l’impression de faire parti de son monde, de sa vie. Et cela rendait Jinna folle mais peu importe, je n’avais pas de compte à rendre à cette fille, et la façon dont elle s’adressait à Hayleen commençait vraiment à m’énerver.

Quel le drôle de soirée nous avions passés avec Kaycie. Cette petite folle nous avait emmenés dans un de ses bars à la mode complètement dégénéré. C’était marrant certes, même si je ne ferai pas ça tout les jours. Hayleen et moi rentrons à la maison et Kaycie rentra chez elle. Je proposai à Hayleen de finir la nuit sur la terrasse jusqu'à voir le jour se lever, elle sembla apprécier l’idée et accepta avec plaisir nous regardions les étoiles en silence mais mon regard glissa sur elle, tellement plus belle que les étoiles j’avais l’impression qu’elle était encore plus belle que d’habitude, c’était inouïe. Guidé par une force que je n’expliquai pas, j’approchai mon visage d’elle jusqu'à poser doucement mes lèvres sur les siennes. Je retenu mon souffle, mon cœur allait exploser, elle ne me repoussa pas, j’avais l’impression de rêver, j’étais si heureux, si bien avec elle. Le goût délicat de ses lèvres n’avait d’égal que sa beauté divine, j’aurai pu passer le reste de la nuit à l’embrasser. Je m’étai s reculé légèrement pour observer sa réaction avant de me pencher de nouveau vers elle quand elle posa sa main sur ma joue pour m’arrêter avant que je ne l’embrasse de nouveau.

Mais quel con, il était évident qu’une fille aussi belle, aussi merveilleuse qu’elle n’avait rien à faire d’un pauvre type comme moi, mais pourquoi est ce que j’avais fait cette connerie ? Nous avions une si belle relation, et j’avais tout gâché, tout, je n’étais qu’un imbécile. Je m’en voulais tellement, qu’allait-elle penser de moi après ça. Je ne pouvais même pas la regarder en face et prit la fuite comme un lâche. Elle essaya de me rappeler pourtant, mais je continuai ma course, je n’étais pas prêt à l’affronter, pas encore, pas après ce que j’avais fait.

Je me réveillais dans une pièce blanche immaculé, allongé dans un grand lit, je ne savais pas ou j’étais, ni ce que je faisais ici. Une grande fille blonde se trouvait près de mon lit. Qui était-elle ? Est ce que je la connaissais ? Je n’en savais rien, mais elle semblait me connaitre vu son large sourire.


Ou sommes-nous ? Et qui es tu ?

Enfin bébé tu ne me reconnais pas ? Je suis ta fiancée voyons.

Ma fiancée ?

Mais oui.

Sur ses paroles elle m’embrassa, cette sensation m’était familière, elle était donc ma petite amie. C’est à ce moment là qu’une autre fille entra dans la chambre et nous lança un regard étonné. Elle était si belle…Ma fiancée lui annonça qu’elle m’avait aidé à me souvenir d’elle. L’autre fille, la beauté aux cheveux noirs voulu dire quelque chose mais trois autres personnes entrèrent dans la chambre. J’en reconnu une immédiatement.

Maria !!! Comment allez-vous ? Et toi tu es…ma sœur n’est ce pas ?

La troisième femme, celle que je n’avais pas reconnue se mit à pleurer. Elle m’informa être ma mère, mais je n’avais pas vraiment de souvenirs d’elle. On m’expliqua que j’étais à l’hôpital, que j’avais eu un grave accident et que j’avais perdu la mémoire. Je m’excusai auprès de ma mère et lui assura que la mémoire allait me revenir. Les médecins m’autorisèrent à rentrer chez moi après quelques examens. Mais la question qui me hantait l’esprit, c’était de savoir qui était cette fille qui m’intrigua tellement. Quand je demandai à ma fiancée elle me répondit que ce n’était personne et que bientôt nous serons débarrassés d’elle, mais je n’avais pas envie de me débarrasser d’elle moi…

Une fois que ma mère et ma sœur furent rentrées, cette mystérieuse fille entra dans ma chambre, un magnifique sourire illumina son visage déjà si somptueux. Je lui avouai ne pas me souvenir d’elle, mais elle ne sembla pas m’en tenir rigueur. Elle m’informa aussi que Jinna n’était pas ma fiancée, et que nous nous étions séparés depuis longtemps. Alors est ce qu’en réalité c’était elle ma petite amie ? Un sourire éclaira mon visage à cette pensée, mais Jinna déboula dans la chambre et fit fuir cette Hayleen. Ma fiancée m’informa ensuite qu’Hayleen n’était qu’une sale garce et qu’elle s’était servie de moi durant des mois, qu’elle se ventait partout de me prendre pour un crétin à qui elle pompait le fric. Je ne pouvais croire qu’elle avait pu me faire ça, elle semblait pourtant si gentille. Jinna me raconta toutes les choses affreuses qu’elle avait fait à son sujet. Mais le repas fut prêt et nous descendions dîner. Hayleen qui si j’avais bien compris vivait avec moi n’était pas descendu, si elle se cachait c’est bien qu’elle avait quelque chose se reprocher. Mais croyez moi, j’ai beau ne pas avoir toute ma mémoire, je ne laisserai personne se moquer de moi ainsi.

Après le dîner, j’entrai dans la chambre d’Hayleen sans frapper, après tout j’étais chez moi, et elle ne s’était pas gênée elle pour se foutre de moi. J’allai lui ordonner de quitter les lieux sur le champ, mais quand j’aperçu son regard si triste, elle m’attendrit à un point inimaginable, je n’arrivai pas à être méchant avec elle, son si doux visage ne m’inspirai que de belles choses. Mais Jinna m’avait prévenue qu’elle essayera de m’attendrir, je n’allai pas la laisser me prendre pour un idiot plus longtemps. Je ne la regardais pas dans les yeux sinon je vais flancher, c’est donc en regardant dans le vide que je lui ordonnai de déguerpir de chez moi. Maria intervenue, elle soutenait qu’en temps normal j’adorai cette fille. C’est normal, elle m’avait charmé pour arriver à ses fins, mais c’en était fini. J’allai reprendre ma vie en main. Mais alors pourquoi est ce que mon cœur se serrait alors que je lui parlai comme un monstre, et pourquoi est ce que j’avais l’impression de faire une erreur monumentale ? Hayleen ne chercha pas à comprendre, elle fit ses affaires et s’en alla, elle avait l’air triste, je l’avais probablement blessée dans mes propos, mais elle l’avait bien mérité. Elle s’en alla sans me dire au revoir, sans même me regarder, elle embrassa juste Maria en larme.

Les jours passèrent, et Hayleen hantait mon esprit. Oui elle c’était servie de moi comme d’une banque mais j’avais quand même envie de la voir, même si logiquement, j’étais censé la détester. Durant les jours qui suivirent le départ d’Hayleen, Maria et ma propre sœur ne m’adressèrent plus la parole parce que je croyais Jinna et ma mère au lieu d’elles. Trois semaines passèrent ainsi. Un soir, alors que je dormais près de Jinna, je me réveillai en sursaut brutal.


HAYLEEN !

Hayleen, Hayleen, Hayleen… Tout me revenait, ma rupture avec Jinna, la première fois que j’ai vu Hayleen, puis ce soir ou je l’ai retrouvé, et tout ses mois avec elle, et ce baiser, puis l’accident… je me souvenais de tout.

Hayleen…

Jinna se réveilla. Cette...Cette salope, elle m’avait bien eu. Et… mon dieu, ce que j’avais osé faire à Hayleen, il fallait que j’aille la voir, maintenant. Je priai pour qu’elle soit encore dans son appartement, comment avais-je pu la renvoyer dans ce trou minable ? Je lui avais juré de la protéger et de m’occuper d’elle.

Quoi ? Quoi Hayleen ?

Espèce de trainée ! Casses toi Jinna, je ne veux plus jamais te revoir, je me souviens de tout, dégages !

Je la foutais à la porte, lui balançant ses affaires, je ne voulais plus jamais entendre parler de cette, cette, je n’osai dire le mot qui me venait en tête pour la qualifier tellement il était vulgaire. Rapidement, j’enfilai un jeans et le premier sweet que je trouvai. J’enfilai une paire de chaussures au hasard avant d’attraper mes clés de voiture. Il pleuvait des cordes, et ce n’est que quand je mis je contact que je vis l’heure. Il était 4h du matin, mais peu importe, il fallait que je voie Hayleen, maintenant ! Je me souvenais même de l’endroit ou elle vivait avant, et je priai pour qu’elle y soit encore. Je grimpai les escaliers à toute vitesse, rabattant la capuche de mon sweet sur la tête, je frappai à grand coup à sa porte, tout en priant pour qu’elle ouvre enfin. Après quelques secondes qui me parurent des heures elle ouvra la porte, encore ensommeillée mais toujours aussi magnifique, je me jetai à ses pieds, implorant son pardon.

Pardon Hayleen, pardon, pardon, pardon, je t’en supplie excuse moi, je ne savais pas ce que je faisais, je n’étais pas moi-même, excuse moi, j’implore ton pardon Hayleen, c’est Jinna, elle m’a, elle m’a trompé, elle m’a embobiné et gaver de mensonges. Reviens à la maison, s’il te plaît Hayleen reviens je t’en supplie, tu es chez toi la bas.

Calmes toi Glen, entres.

Pitié Hayleen, pardonnes moi, j’ai été tellement con, je n'étais pas moi même.

Pourquoi il a fallut qu'elle soit là à mon reveil Hayleen? Pourquoi, pourquoi, pourquoi elle et pas toi? Ou étais tu Hayleen?

Je suis rester à ton chevet jours et nuit Glen, tu peux demander à ta soeur, aux infirmieères aux médecins. Je passais des nuits entières sans dormir pour veiller sur toi.

Sa voix se brisa, je la serrait fort contre moi en murmurant.

Je sais, je sais, je sais Hay, j'avais perdu la mémoire, je t'en prie pardonne moi, reviens à la maison.

Je sais que tu as agis contre ton gré. C'est de la faute à Jinna. Oui je t'en ai énormement voulu au début, mais après réflexion, je m'en veux tellement pour ton accident, et rien n'est ta faute dans le fond, ce n'est pas ta faute si tu as perdu la mémoire et si cette vieille garce était au bon endroit au bon moment. Je te pardonne Glen, je t'assure que je ne t'en veux pas, mais il est hors de question que je revienne chez toi. Même si tu ne l'a pas fais exprès, tu m'a trop blessé tu comprends? J'ai ma part de fierté, je refuse de revenir chez toi Glen.

Qu'est ce qu'il faut que je fasse pour que tu reviennes?

Rien, je ne reviendrai pas!

Pourquoi tu t'en veux pour l'accident?

Parce que c'est de ma faute si tu es partis si vite le soir ou...

Oui je m'en souviens...

Un lourd silence s'installa entre nous durant lequel aucun n'osa bouger.

Je t'aime...

Elle ne bougea pas, je n'osai la regarder de peur de voir sa réaction.

Je t'aime depuis la toute première fois que j'ai posé les yeux sur toi, je suis...fou amoureux de toi Hayleen.

Des larmes coulèrent sur son sublime visage, sa voix brisée n'était plus qu'un murmure.

Arrêtes Glen...

Je t'aime!

Tais toi!

NON!

Je la serrait fort, si fort contre moi avant de la relâcher.

Frappes moi, insultes moi, fais ce que tu veux de moi, mais ne me dis pas que tu ne veux plus jamais me revoir.

Elle resta là sans bouger, elle avait l'air à bout de forces, me regardant simplement en pleurant. Au lieu des coups auquels je m'attendai, aux mots assasins, elle me prit dans ses bras, et mon coeur s'emballa comme jamais. Je ne cessai de lui répéter que je l'aimai mais elle ne disait rien et son silence me rendait fou.

Dis moi quelque chose Hayleen...

Va t'en!

Mon coeur fut mit en miette en une seconde. Elle voulait me faire souffrir comme je l'avait fait souffrir et je comprenais, mais il fallait que je me ratrappe, c'était vial, car je ne pouvais plus vivre sans elle.

Non. Je t'en prie, je t'en supplie. Hayleen je suis désolé, je te donnerai tout, tout Hayleen, je t'aime tellement.

Glen va t'en s'il te plais j'ai besoin de réfléchir.

Pitié, pitié...même si on ne reste qu'amis j'ai besoin de toi.

J'ai juste besoin d'être seule quelques jours...

Très bien si elle avait besoin de temps, si elle avait besoin d'espace je lui donnerait tout ce dont elle a besoin, u moment qu'elle finit par revenir auprès de moi, je ferait n'importe quoi pour que tout redevienne comme avant. Car j'avais compris que je ne pouvais plus vivre sans elle.

Tout ce que tu voudras... Mais ne me raye pas de ta vie, je ne le supporterai pas Hayleen. Je n'attend rien de toi, juste...juste être dans ta vie, en tant qu'ami, que connaissance, que larbin,... tout ce que tu voudras.

Après cela je la prit encore une fois très fort dans mes bras mais elle me poussa presque dehors et referma la porte, je l'entendait pleurer. Bon sang mais qu'est ce que j'avais fait? Pourquoi est ce que j'avais été si odieux avec elle? Pourquoi je ne me suis pas souvenu de ça plus tôt? Je ne pu me résigner à partir, à la laisser dans ce taudis et rentrer dans ma belle maison, je passai la nuit sur le seuil de sa porte, sous la pluie, dans le froid mordant, sans faire de bruit. Le lendemain quand elle ouvrit la porte j'était complètement gelé.

Mais bon sang Glen qu'est ce que tu fais là?...Glen?...Glen est ce que ça va?

Je n'avais même plus la force de répondre, comme si tout mes organes étaient glacés. Elle posa sa douce et chaude main sur mon frond.

Mais tu es complètement gelé. Glen tu...tu as passé la nuit ici?

Comme simple réponse je réussi juste a hocher la tête. J'étais complètement recroqueviller sur moi même, mort de froid. Je senti ses bras entourer mon torse, c'était si agréable de la sentir. Puis elle me souleva, je l'aidai tant bien que mal en poussant sur mes jambes. Elle m'allongea sur le petit sofa et retira mes chassures et mon sweet trempé. Ses mains ne cessèrent d'effleurer ma peau, c'était si bon. J'avais si froid, je ne pouvais toujours pas bouger, mais elle était là, j'étais avec elle et c'est tout ce qui comptait. Je reussi à prononcer quelques mots mais en saccadé tellement le claquai des dents.

Jjjjjeeee t'aiiime...

Je sais, je sais, je sais, tais toi Glen, tu es fou, tu sors d'un traumatisme crânien et tu fait une hypothermie, mais qu'est ce qui t'a pris?

JJJe je n'voulais pas teeee tee lllaisser ttttoute seule iiiiici....

Elle retira aussi mon pantalon si bien que je ne restai qu'en sous vêtements. Elle me plongea alors dans un bain très chaud qui me fit le plus grand bien. Elle passa de l'eau sur mon dos jusu'a ma nuque, sur mon torse sur mes épaules, toujours silencieuse, juste le ruissellement de l'eau qui coulait sur ma peau venait briser ce silence de plomb, j'aurai voulu que ce moment soit éternel, qu'il ne s'arrête jamais, que nous restions rien que tout les deux dans cette salle de bain jusqu'a la fin des temps. Je recommençai à pouvoir bouger doucement mes doigts et mes pieds, puis le reste de mon corps.

Alors tu ne me déteste pas?

...Bien sûr que non...

Elle me fis sortir du bain puis m'enrouler dans un vieux peignoire, elle m'enfila une paire de grosses chaussettes et une paires de pantouffle pas du tout à ma taille et elle déposa une grosse couverture sur moi.

J'aurai encore plus chaud si tu venais tout contre moi.

Elle ne me répondis même pas et s'en alla à la cuisine, elle en revint cinq minutes plus tard avec une tasse fumante qu'elle me tendis. Je posai mes mains par dessus les siennes sur la tasse qu'elle fourra dans les mains, je touchai les siennes le plus lontemps possible. Hayleen s'assit sur la table face à moi, je ne pouvais plus la quitter des yeux. Nous restions ainsi un long moment, dans le silence, ce fixant dans les yeux.

Tu vas mieux?

Oui, mais seuleument parce que je suis avec toi.

Là non plus elle ne me répondis pas. Trois heures passèrent ainsi, sans qu'aucun de nous ne dise un mot, mais elle prit la parole la première.

Tes vêtements sont secs, tu ferais mieux de rentrer maintenant.

Cette fois c'est moi qui ne répondi pas, j'était trop occupé à retenir mes larmes qui alleient couler si j'ouvrai la bouche. J'allai à la salle de bain et m'habillai rapidement. Elle était toujours assise sur la table, elle baissais la tête et ne me regardai même pas. Je m'arrêtai devant elle et l'embrassai sur le frond, elle ne réagit pas... J'allai la laisser un peu tranquille maintenant. J'ouvrai la porte quand je la sentit juste derière moi. Elle referma brutalement la porte, je ne voyais que sa main étalé sur la porte que j'avais entrouverte. Je n'osai bouger, j'étais pétrifié. Après de longues secondes de silence, je me tournai vers elle, l'attrappai par la taille violemment avant de la plaquer contre moi.

Pourquoi tu as fais ça?

Pas de réponse.

Hayleen pourquoi?

Toujours rien.

Est ce que tu m'aime?

...Oui...

Je n'arrivai pas y croire, je ne réalisai pas encore ce qu'elle venait de dire sur le coup, je la serrai encore plus fort.

Bien sûr que je t'aime Glen.

D'un main trembalnte je caressai sa joue. Je me penchai vers elle et l'embrassai très délicatement. Puis un peu plus lontemps, et encore plus, elle passa ses mains autour de ma nuue et je la soulevait tout en continuant de l'embrasser. Sensation inhumainement divine, qui me faisait perdre pied, elle me rendait fou. Je la portai jusqu'au canapé ou je la déposai en douceur, elle m'attira avec elle. Je l'embrassai dans le cou, je caressai sa peau puis la déshabillai tendrement, elle en fit de même avec moi. Le sofa était très inconfortable, il faisait à la fois très froid et très chaud, et pourtant, je passai la plus belle nuit de toute ma vie.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptyMar 31 Mai 2011, 16:35

Chapitre 6: suite (Glen)


Je m’éveillai ce matin à l’aube, mort de fatigue, la plus belle fille du monde blottit contre moi. la pluie s’abattait violement sur la fenêtre de la petite pièce, un orage se préparait. Depuis mon accident, il m’était arrivé d’avoir des hallucinations, alors je ne savais pas vraiment si je rêvai ou si je vivais. Mais quand elle bougea doucement dans son sommeil je me rendis alors compte que j’étais bien réveillé. Mon esprit n’aurait jamais pu imaginer aussi bien une telle perfection. Nous avions passé une nuit merveilleuse, la plus mémorable de mon existence, j’avais atteins avec elle el septième ciel, un véritable feu d’artifice, je n’avais jamais ressenti ça de toute ma vie. J’étais tellement amoureux d’elle. Même quand elle bougeait dans son sommeil elle faisait battre mon cœur à une vitesse folle. Je caressai doucement sa joue, sa belle peau, si fraiche, si blanche, si douce et délicate. Emporté par la fatigue, je me rendormais pour ne me réveiller que quelques heures plus tard, mais à mon plus grand désarroi, elle n’était plus allongée à mes côtés.

Enfilant de quoi me couvrir un minimum au moins au niveau de la taille jusqu’aux cuisses je me levai et j’aperçu, toujours aussi somptueuse, simplement enroulée dans un drap bleu pâle, laissant exposé à mes yeux ses épaules si frêles et ses bras nus dans lesquels je rêvai d’être serré. Ses longs cheveux noirs nonchalamment détachés descendants en cascade sur ses épaules et son dos. Elle préparait un café alors que je m’approchai d’elle doucement. Me tenant juste derrière elle, j’enlaçai sa taille si fine, posant mes mains sur son ventre couvert par le drap, je posai mes lèvres sur son épaule nue, l’embrassant, remontant doucement jusqu'à son cou. Elle posa ses petites mains sur les miennes. C’était difficile à croire pour moi d’en être arrivé là avec elle après ses longs mois d’amitié ou, inconsciemment, je n’avais cessé d’en rêver. Je l’ai aimé depuis la première fois que ej l’ai vu, depuis ce jour ou elle s’est présentée à la fac, seulement je n’en ai pas eu conscience avant cette nuit ou j’ai retrouvé la mémoire qui m’a révélé bien plus que mon passé.


J’espère que tu as bien dormi, ce n’est pas aussi confortable que ton grand lit…

J’ai passé la nuit la plus merveilleuse de ma vie, et si je devais dormir là le restant des soirs de ma vie pour être avec toi je le ferai sans la moindre hésitation. Ce grand lit tu y dormiras bientôt toi aussi, enfin…si tu veux dormir avec moi bien sûr, à moins que tu ne préfères retourner dans ta chambre, je ne veux pas te brusquer.

Je ne reviendrai pas Glen.

Mais je croyais que… ? Mais pourtant hier soir nous…? Je ne comprenais pas pourquoi elle disait cela, pourquoi n’allait elle pas revenir chez moi, j’avais tellement besoin d’elle, je la voulais auprès de moi à chaque heure de chaque jours. Essayait-elle de me faire souffrir comme je l’avais fait ? je reculai légèrement et elle se retourna.

Mais Hayleen ? Pourtant je croyais que… ? …Pourquoi ?

Il n’y a pas de « mais » qui tienne ! Hier, tu m’as demandé si je t’aimai, et je t’ai répond oui…j’ai en effet beaucoup d’affection pour toi, et cela va au delà de l’amitié, mais je ne suis pas prête à m’engager, pas encore, pas après tout ce qui s’est passé. J’ai besoin d’une période de calme dans ma vie tu comprends ?

Qu’est ce que ça veut dire avoir de l’affection ? Tu ne...tu ne m’aime pas ?

Bien sur que si !

Mais tu n’es pas amoureuse de moi ?

Pas de réponse de la part d’Hayleen. Et dire que j’étais aux anges, que je nous imaginai déjà vivre ensemble, passer tout notre temps ensemble, passé des journées à lui dire que je l’aimai, des nuits comme celle là… Mais peu être qu’elle n’avait pas aimé cette nuit autant que moi.

Est-ce que tu…tu as passé une bonne nuit avec moi ?

Oui très…tu m’as offert la plus belle et la plus douce première fois que je puisse rêver…

Tu veux dire que… tu n’a jamais… ?

…Non… Je n’avais jamais couché avec un garçon avant toi, tu es même le premier que j’ai embrassé…

Wahou...Je…je ne sais pas quoi dire, je suis… tellement flatté, fier, honoré, tu n’imagines pas à quel point, tu as encore plus de valeur que je ne t’en donnais déjà, c’est incroyable. Est-ce que cela veut dire que je représente quand même quelque chose à tes yeux ?

Comment peux-tu en douter ?

Pourquoi est ce que tu ne veux pas revenir dans ce cas?

Je te l’ai expliqué j’ai besoin de temps. Et je pense que toi aussi.

Moi je n’en ai pas besoin, je te veux, toi et personne d’autre, je te veux tout les jours et toutes les nuits. Mais si tu as besoin de temps alors je t’en laisserai, tout ce dont tu auras besoin Hayleen. Mais je ne peux pas me résigné a te laisser ici. Viens chez moi et j’irai chez Kaycie pou à l’hôtel, je te laisserai la maison toute entière pour que tu puisses réfléchir.

Non, c’est hors de question. Mais ne t’en fait pas, avec l’argent que j’ai mis de côté j’ai pu louer un appartement bien plus convenable que celui ci dans le centre. Oh c’est petit bien sur mais ça suffit amplement, c’est très bien, les conditions sont idéales et tout est en normes.

Je revins tout contre elle, je la pris dans mes bras sans serrer mais en l’approchant le plus possible de moi tout en la caressant dans le dos.

Ce n’est pas assez bien pour toi…

Bien sûr que si ! Je déménage dans deux jours.

Elle aussi passa ses mains dans mon dos qu’elle caressait doucement. Pour une fille qui n’avait jamais eu ce genre de relation elle me donnait des caresses si délicieuses qu’elles me faisaient perdre la raison. Quand je pense que je suis le premier au monde à en profiter, c’est un honneur pour moi, et j’ai bien l’intention d’être le dernier. J’avais remarqué comment les autres garçons la regardait, comment tout le monde la regardait, mais je ne laisserai personne, je dis bien personne me la prendre.

Je peux au moins venir t’aider pour le déménagement, que je fasse une idée de ce que tu appel un appartement convenable ?

Elle me regarda en souriant d’un air malicieux.

Je n’osai pas te le demander.

Je lui rendais son sourire mais el mien était plus niait et béat que malicieux. Me penchant délicatement vers elle, respirant la divine odeur, je l’embrassai tendrement et elle se laissa faire à ma plus grande joie, elle semblait même partager mon plaisir. J’avais tellement, tellement envie de me réveiller ainsi tout les matins, ou alors avec elle encore ensommeillée dans mes bras, je voulais tellement qu’elle revienne vivre à la maison.

S’il te plais fait le moi payer d’une autre manière, surtout que si tu es sous le même toi que moi tu auras plusieurs possibilités et tout le temps de me faire payer ce que je t’ai fait.

Mais Glen je ne fais pas ça pour te le faire payer, j’ai besoin de prendre mes distances.

Tes distances avec moi ?

Avec tout !

Mais surtout avec moi ?

Oui…

A tes yeux est ce qu’on est…un couple ?

Je ne sais pas Glen, c’est à justement cause de questions comme ça que j’ai besoin de prendre mes distances, laisse moi juste un peu de temps.

Et si au bout de ta réflexion tu décides que c’est non, que je n’en vaux pas la peine, que tu ne veux plus me voir ?

Ses silences suite à mes questions me rendait fou, qu’elle me dise au moins quelque chose au lieu d’être aussi mystérieuse, même les réponses quand elle voulait bie m'en donner était si brèves: oui, non, je ne sais pas...mais je ne voulais pas la brusquer. Je tentai le tout pour le tout, au point pu j’en étais tout était bon a prendre.

Est-ce que je peux au moins passer une dernière journée avec toi aujourd’hui ? Après je te laisserai tranquille c’est promis.

Elle sembla hésiter un instant.

Oui.

Merci… Je sais que je me répète mais…Je t’aime !... Est-ce que ça te gêne quand je te le dis ?

Non.

Est-ce que ça te fais quelque chose ?

Oui.

Tu aimes ça ?

Oui.

Je t’aime.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre EmptyMar 21 Juin 2011, 16:59


Récit d'Hayleen
Chapitre 7



Je me sentais si seule, je me suis toujours sentie seule, même quand j’étais avec Brenda, même quand j’étais avec Glen, avec Maria ou avec Kaycie. J’avais beau être entouré dans cette période de ma vie, je me sentais tellement seule. Pour être franche, la seule personne avec qui je ne me sentais pas seule fut Maryssa, ma meilleure amie, ma sœur, en Bulgarie, que j’avais perdu de vue. Nous étions soudées, deux petites orphelines du même âge, devant lutter pour survivre. Nous sommes resté ensemble de nos 4 ans jusqu'à nos 13 ans, 9 ans nous avons passé ensemble, je ne l’oublierai jamais. Je me souviens d’elle comme si c’était hier, la flamboyante chevelure rousse et lisse, ses yeux verts foncés, sa peau aussi translucide que la mienne, elle était si belle. Et puis ce bracelet, celui que je portais en permanence, on s’était promis de ne jamais, jamais l’enlever. Maryssa, est ce que tu portes encore ce bracelet aujourd’hui ? Te souviens-tu seulement de moi ? De notre enfance ? De cet orphelinat ? Avait-elle été adoptée ? L’avait on renvoyé de l’orphelinat ? C’était elle enfuit ? Non, non je ne pense pas, si elle était parti de son plein gré elle me l’aurait dis, elle m’aurait dis de partir avec elle, c’était certaine qu’on l’avait contrainte. Maryssa ou est tu ? Est-ce que je la reverrai un jour ? Je n’en sais rien, je ne peux que l’espérer.

J’avais trouvé Glen devant ma porte ce matin là, complètement frigorifié, il avait passé la nuit dehors, sur le seuil de ma porte. Je l’avais rejeté après qu’il m’est dis qu’il m’aimait. Ce comportement était injuste et égoïste de ma part, j‘en avais conscience, mais je ne savais pas quoi lui répondre, je ne savais pas comment réagir, je ne m’y attendais tellement pas. Il ne m’aimait pas comme sa meilleure amie ou comme une petite sœur comme j’aurai pu le penser, il était amoureux de moi…

Enfin, pour le moment, l’important c’était de le réchauffer avant qu’il ne soi en hypothermie. Il claquait des dents à cause du froid mais continuai de dire qu’il m’aimait. Je le déshabillai pour le mettre dans un bain chaud. Je passai de l’eau sur les parties de son corps qui n’était pas immergées comme ses épaules, le haut de son dos et de son torse. Il fermait les yeux, je le sentais frissonner quand j’effleurai sa peau, quand il ouvrait les yeux je n’osai croiser son regard, son regard que je sentais sur moi, quand j’osai le croiser brièvement, je sentais tant d’amour dans ses yeux que j’en rougi. Il ne me quittait pas des yeux, je n’osai le regarder à nouveau.

Quand il fut sorti du bain je lui donnais mon vieux peignoir qui devait lui aller vu qu’il était bien trop grand pour moi. Je lui donnais encore quelques affaires chaudes et déposai une couverture sur lui après qu’il se soit installé sur le canapé. Je sentais encore et encore son regard sur moi, gênée, je me rendais à la cuisine lui préparer une tasse de thé fumante, je savais qu’il aimait ça. Il caressa tendrement mes doigts quand je lui tendais la tasse. Le contact de sa peau m’électrisait.

Nous passions plus de deux heures ainsi, je ne parlai pas, je gardai le silence comme souvent. Quand ses vêtements furent secs, je lui suggérai de s’en aller. Il ne protesta pas, il s’habilla et se dirigea vers la porte sans un mot. Mais j’en avais tellement assez d’être seule, si je le retenais, si je lui demandai de rester ce soir alors peu être que je ne serai plus seule… Quand il fut devant la porte j’avançai jusque derrière lui, quand il entrouvra la porte je passai mon bras devant lui et la refermai. Il resta sans bouger, sans dire un mot avant un long moment. Il me demanda pourquoi je faisais cela, je ne répondis pas, il me demanda si je l’aimai et je répondus oui. Je ne savais si j’avais bien fait. Oui je l’aimai, c’est certain, mais j’ignorai si c’était un amour amical, fraternel, ou si c’était le même amour que lui me portait. Je ne savais même pas ce que ça faisait d’être amoureuse, je n’ai jamais connu se sentiment… J’étais peu être malhonnête avec lui en cet instant, mais j’en avais tellement assez de cette solitude…

A peine j’eus répondus qu’il se retourna vivement, attrapa mon visage presque brutalement et saisi mes lèvres avec une envie et une passion dévorante. J’aurai pu me laisser embrasser ainsi toute la nuit, c’était si agréable, ses lèvres étaient si douces, si délicieuses. Plus il m’embrassait plus nous reculions dans la pièce. Il murmurait mon prénom entre deux baisers. Mes jambes touchèrent le canapé, alors il se pencha sur moi de façon à ce que j’y sois assise, je l’attirais contre moi, je ne voulais pas que ses baisers cesse. Il bascula sur moi et nous nous retrouvions à nous embrasser allongés sur le canapé. Puis il passa sa main sous mon pull et caressa mon ventre, il m’embrassa dans le cou, et je dois dire que si je ressentais un plaisir sans pareil, j’avais aussi très peur, il semblait si à l’aise, si habitué à cela, alors que ce genre de chose étaient si nouvelles pour moi, j’avais peur de mal m’y prendre. Il souleva mon pull, laissant nu mon ventre qu’il embrassait à présent, et je ne pus que fermer les yeux sous un tel plaisir, il finit par le retirer complètement, puis il tira une de mes bretelles sur mon épaule nue qu’il embrassait. Je me demandai combien d’expérience de ce genre il avait eu, combien de filles avaient connus ses lèvres sur leurs peaux avant moi, s’il avait eu les mêmes gestes pour Jinna ou une autre, je dois dire que tout cela me pris de panique, c’était la première fois pour moi, mais il était trop tard pour se dégonfler. Je lui enlevai moi aussi le sweet à capuche qu’il portait.

Je m’éveillais le lendemain, toujours sur le canapé, la tête sur l’épaule de Glen, son bras autour de moi, son autre main sur mon ventre. J’avais passé une nuit fabuleuse, j’ignorai qu’il était possible de ressentir autant de plaisir. Glen était toujours endormit, il avait l’air…serein. Restant quelques instants ainsi, je fini par me lever. Je mourrai de froid en sous vêtements, remontant un drap sur Glen, je pris celui à nos pied et je l’enroulai autour de moi au dessus de ma poitrine, il tombait jusqu'à mes pieds. Je m’assis sur le seul minuscule fauteuil de mon appartement et je regardais Glen endormi. Je me demandai si j’avais bien fait de faire ça, les questions se bousculaient dans mon esprit. Je me dis que je n’aurai peu être pas dû, je me dis que si c’était à refaire je le referai sans hésitation, tout était si confus. Je restai ainsi, à réfléchir, sans jamais trouver de réponse.

Quand je vis Glen bouger légèrement dans son sommeil, je compris qu’il allait bientôt se réveiller lui aussi et j’allai préparer du café. Comme je l’avais prédis il se leva quelques minutes plus tard, je n’osai me retourner. Je vis son ombre, et je le sentais juste derrière moi. Je ne savais pas ce qu’il pensait, ce qu’il avait pensé de cette nuit, s’il avait ressentit le même plaisir que moi, si au contraire il était déçu… Il passa ses bras autour de la taille, posant ses mains sur mon ventre et ses lèvres sur mon épaule, remontant doucement jusqu'à mon cou, il murmura un bonjour de manière sensuelle à mon oreille. Au moins c’était bon signe…je pense… Il m’avoua avoir passé la meilleure nuit de sa vie mais j’avais bien du mal à le croire. Il avait connu les palaces les plus luxueux, les femmes les plus belles, comment sa plus belle nuit avait pu être ici, dans cet appartement miteux…avec moi. Non j’étais certaine qu’il disait cela uniquement pour me faire plaisir.

Il en vint à parler de sa maison, de chez lui, de la chambre dans laquelle j’avais vécu et que je pourrai retrouver si je ne voulais pas partager son lit tout de suite. Pensait il que j’allai revenir ? C’est ce qu’il semblait. Malheureusement j’allai le décevoir, je n’avais nulle intention de retourner chez lui, et je ne voulais pas qu’il croit que j’ai couché avec lui hier soir juste pour qu’il me propose de revenir. Il l’avait déjà fait la veille et j’avais aussi refusé. Je lui fis par de ma décision, que je ne reviendrai pas pour le moment, et à vrai dire je ne sais pas si je reviendrai un jour. Il paru fort déçu. Il mit en avant de nombreux avantages à mon retour chez lui, il me disait que si c’était lui le problème il irait vivre ailleurs pour que j’ai le temps de réfléchir, mais je ne pouvais pas, je devais faire mes propres choix, je ne voulais pas être dépendante de lui et qu’il finisse par contre qu’il a des droits sur moi, qu’il peut me dicter mes choix ou ma conduite, il fallait que je mette des limites dès maintenant.
Je l’informai que de toute façon j’avais trouvé un appartement beaucoup plus convenable. Il paru tout aussi déçu mais semblait voir ça comme un bon compromis vu qu’il me proposa de m’aider à déménager… je me demandai justement comment j’allai faire. Il n’y avait pas grand-chose dans mon appartement certes, mais je ne pourrai porter tout cela, je n’avais même pas de voiture, et je n’avais pas les moyens d’engager un déménageur. J’acceptai sa proposition avec plaisir, ce qui paru l’enchanter vu la façon dont il m’embrassa. Il me demanda d’un ton presque implorant de passer cette dernière journée avec moi. Je ne pouvais refuser une telle proposition pour deux raisons : d’une part je devais bien le remercier pour tout ce qu’il avait fait et qu’il faisait pour moi, et d’autre part, j’en avais follement envie. Il sembla fou de joie à cette idée, si bien qu’il me prit vivement dans ses bras, si vivement que mon drap tomba au sol et que je me retrouvais en sous vêtements dans ses bras nus, et ce fut reparti comme la nuit dernière.

Nous passions l’après-midi chez moi, nous parlions un peu de tout et de rien. De nos souvenirs après de long mois chez lui. De cette nuit où il a eu son accident, de Jinna qui lui avait retourné le cerveau. Il s’en excusa encore, pour moi ça n’avais plus d’importance, je lui avais largement pardonné, de Maria à qui je manquai, de Kaycie qui m’aimai beaucoup selon lui. Nous parlions aussi de son père qu’il adorait, il ne m’en disait toujours que du bien.

J’aimerai te le présenter, il va t’adorer.

Je ne sais pas…tu crois que c’est une bonne idée ? Nous ne sommes même pas sûrs d’être ensemble…

Oui… oui je sais ça… et ça me désolé… Mais si tu veux je peux te présenter comme une simple amie ?


Et bien euh….

Laisse tomber… ce n’est rien, une autre fois peu être.

Écoutes ce n’est pas que je n’ai pas envie de le rencontrer bien au contraire. Mais tu ne crois pas que ça serait étrange quand même. Attendons un peu…

Ok…

Il avait l’air si déçu, ses grands yeux étaient si tristes, on aurait dis un petit garçon, et je n’avais qu’une envie c’était de le réconforter. Je posai une main sur sa joue et je saisi doucement ses lèvres dans un doux et long baiser.

C’est la première fois que tu m’embrasse.

Pardon ? C’est une plaisanterie ?

Moi je t’embrasse souvent oui. C’est toujours moi qui viens à toi, qui prends l’initiative, c’est la première fois que le geste vient de toi.

Bon tu as peu être raison…mais tu fais une erreur, C’ÉTAIT la première fois.

Sur ses paroles je l’embrassai une nouvelle fois pour notre plus grand plaisir à tous les deux. C’était étrange, car malgré ce que je lui avais dis, sur le fait que j’ai besoin de réfléchir à notre relation, que je n’étais sur de rien, nous nous étions comporter comme un couple aujourd’hui. Nous n’avions cessés de nous embrasser, nous caresser, entre autre, être dans les bras l’un de l’autre comme des amants…

Le soir venu, il décida de rentrer chez lui de lui-même cette fois. Il semblait avoir compris ce dont j’avais besoin : du temps. Et heureusement, je n’avais pas envie de lui demander encore une fois de partir et de voir son regard si triste. Il s’habilla donc, avant de mettre ses chaussures, sa veste en cuir noir et d’avancer jusqu'à la porte ou je l’accompagnais. Il se retourna et m’embrassa pour me dire au revoir. Je passai mes mains dans son dos, sous sa veste, agrippant le bas de son sweet en serrant les poings. Je sentis un sourire se dessiner sur ses lèvres tout contre les miennes.

Je peux rester si tu veux…

Ne me tente pas trop…

Après ses paroles je cru revivre la scène d’hier soir, il commença à m’embrasser de plus en plus passionnément en nous commencions à reculer à l’intérieur de l’appartement. Sauf que je posai mes mains sur ses épaules cette fois et que je le poussais un peu en arrière tout en douceur, détachant mes lèvres des siennes, je posai mon index sur la bouche somme pour lui dire de se taire et je souri.

Non, je crois que nous en avons eu assez pour aujourd’hui… trois fois rien qu’en l’espace d’une nuit et un jour, c’est plus que la moyenne il me semble. Et je ne parle pas des nombreux baisers en plus…

C’est moi qui venais de dire ça ? Pourtant ça ne me ressemblait absolument pas, je ne pu m’empêcher di rire et Glen aussi. Il prit la parole d’une voix sensuelle.

Si c’est avec toi je pourrai le faire encore des jours et des nuits sans jamais m’en lasser… que se soit des baisers ou autre chose…

Je rougi et il se mit à rire. Je souri en le poussant doucement vers la sortie.

Aller files ! Non mais, mauvais garçon, tu n’en as pas eu assez ?

Noooon….

Il avait pris un ton faussement pleurnichard et nous éclations de rire ensemble. Puis il fini par s’en aller après un dernier baiser rapide et un dernier « je t’aime ». Je refermais la porte après son départ. J’avais les yeux pleins d’étoiles, le sourire aux lèvres, et il semblait que rien ne pouvais le défaire. Je n’avais qu’une envie s’était de le rattraper et de passer encore une nuit avec lui, mais je me retins. Bon sang…Glen et moi…qui aurait cru qu’un jour nous… J’avais l’impression de vivre un compte de fée des temps modernes, et le mien semblait s’être inspiré de cendrillon. Cendrillon ? Non mais tu délires ma fille, tu racontes n’importe quoi. Je riais seule dans mon appartement comme une folle. J’avais hâte d’être à dans deux jours pour le revoir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty
MessageSujet: Re: L'histoire qui n'a pas encore de titre   L'histoire qui n'a pas encore de titre Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

L'histoire qui n'a pas encore de titre

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Héritier des Ténèbres :: Accueil :: Panneau d'affichage :: Corbeille HdT-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser