Richard B. Du Castel

**Richard** Invité

« Richard Bryan Du Castel »

LETTRES

CRÉDIT - CSS

Mercredi 20 Février 2002

Mon Chéri,

C'est formidable ! Si tu savais comme je me réjouis de te revoir bientôt à la maison, avec moi. Je serais là demain matin, je prendrais ma journée, on pourra se passer de mes services pour une journée.

En effet, je vais avoir besoin de toi pour canaliser Lucas, l'avoir dans les pattes dans mon état n'est pas facile tout le temps. Mais je m'en sors, même si les bébés me donnent du fil à retordre, pire que lorsque j'attendais Lucas.

Un vampire, oui, c'est ce à quoi j'avais pensé en voyant tes blessures, mais peu importe ce que tu as vu, ce n'était pas Antoine, c'est tout simplement impossible. Il a peut être pris du polynectar ou, il faisait sombre, tu as pu mal voir, mais ce n'est pas Antoine, j'en suis certaine.

Je t'aime, mon amour, à demain.
Ton adorée, Karen.

Richard,

J’ignore où je trouve le courage d’écrire cette lettre, mais je suis incapable de venir te voir en face… j’en ai trop peur. S’il te plait accepte de la lire jusqu’au bout, je t’en supplie.

Il faut qu’on parle toi et moi, que l’on s’explique, ou plutôt … que je t’explique. Pour commencer je t’aime et tu n’as pas le droit d’en douter. Jamais je ne t’ai trompé en vingt-deux ans de relation. Stephen… c’est de l’histoire ancienne, et il est vrai que j’ai été bouleversée par sa mort, mais n’est-ce pas normal ? Il a toujours été mon ami, malgré les hauts et les bas que nous avons eu récemment… Quoi qu’il en soit je ne t’ai JAMAIS trompé, tu m’entends, jamais !

Si je ne t’ai pas dit qu’Antoine était un loup-garou, c’est parce que je savais bien que tu détestais les lycanthropes, j’avais peur de ta réaction. Et c’est grâce à cela que j’ai su que celui qui t’avais attaqué ne pouvait être Antoine car il était impossible qu’il soit un vampire. Stephen m’avait mis récemment au courant de l’existence de Grayson, c’est à ce moment que j’ai compris que celui qui t’avais attaqué n’était autre que le double d’Antoine.

Quand à ma condition rebelle… c’est compliqué. Tu fais parti de l’Ordre, je ne pouvais pas te le dire sans prendre de risques. Mais les rebelles ne sont pas des meurtriers… Ecoute, tu sais bien que je n’approuve ni les agissements du ministère ni ceux des mangemorts. Si les rebelles tuaient, ne seraient-ils pas semblables aux mangemorts ? Ce n’est en rien le cas. Je n’ai jamais tué personne, tu sais mieux que quiconque que la vie est quelque chose d’essentiel pour moi. Dans mon travail, j’aide des femmes à donner la vie, j’ai quatre fois moi-même donné la vie et encore bientôt s’il n’y a pas de problèmes….. Tuer quelqu’un serait totalement contre nature pour moi, tu ne devrais pas en douter.

Il n’y aura pas de garde partagée, car il n’y aura pas de divorce. Se séparer reviendrait à me tuer… Sans toi, je ne ferai que survivre… et je ne pourrais pas le faire longtemps. Il faut qu’on se voit… je t’en supplie, réponds-moi…

Pardonne-moi pour t’avoir caché tant de choses.
Je t’aime.
Karen.

Richard,
Vingt-deux ans ! Voilà vingt-deux ans que nous avons échangé notre premier baiser sous le saule cogneur pendant que nous dansions, alors que la fête avait lieu à Poudlard. Et si je ne te connais pas… et bien d’après tes mots tu ne me connais pas non plus, j’ai l’impression…

Certes, il était évident que tu avais des doutes, comment aurait-il pu en être autrement ?... Mais j’essayais de fermer les yeux. Je me disais que si tu l’ignorais, si je partais du principe que nous étions une belle famille unie et normale… ce serait le cas… J’ai voulu t’en parler… mais je n’ai pas osé. J’avais peur, tu comprends… Antoine est notre premier enfant, celui que nous avons, sans nul doute, le plus désiré… et de ce fait, j’avais peur, peur que tu ne le regardes plus de la même façon après l’incident de l’été…

Un jour, si tu veux bien m’écouter, je t’expliquerai que les rebelles sont l’opposé de ce que tu penses. Nous ne tuons personne…

Ma vie… ma vie c’est avec toi que je la ferai et avec personne d’autre. Et je ne la ferai pas seule, pas même avec seulement les enfants. Je veux ta présence, ton parfum, ta voix… Toi. Et pour rien au monde je n’accepterai de faire ma vie en parallèle à la tienne.

Je t’en supplie, prend le temps de réfléchir.
Karen

Papa,

T’en vas pas, si tu l’aime t’en va pas, papa si tu l’aime dit lui qu’elle est la femme de ta vie. Papa ne t’en va pas, on peut pas vivre sans toi. T’en va pas au bout de la nuit, la nuit me fait peur, la nuit n’en finit pas, comme un voleur, tu es parti sans moi, on ira plus au ciné tous les trois. La nuit me fait peur, la nuit n’en finit pas, comme un voleur, tu es parti sans moi, papa si tu pensais un peu à moi.

Où tu vas quand tu t’en va d’ici ? J’arrive pas à vivre sans toi, avec la femme de ta vie, papa fait pas de conneries. Quand on s’aime, on s’en va pas, on ne part pas en pleine nuit. La nuit me fait peur, la nuit n’en finit pas, comme un voleur, tu es parti sans moi, tu m’emmèneras jamais aux USA. Papa j’t’assure arrête ton cinéma. Papa je suis sure qu’un jour tu reviendras.

Papa, je t’aime,
Reviens à la maison.
Vanina, ta fille souffre.

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