c'est vraiment étrange, de poster mes affaires ici. mes petits secrets et mon vrai moi. Ce ne sont que quelques un de mes poèmes. plutôt anciens, il faut bien dire qu'en ce moment je manque d'inspiration. je compte sur vos commentaires instructifs pour remonter la pente...
attention : mes poèmes sont plutôt du genre à rendre dépressifs! xD
Créature d’encre et de papier,
Enfant du pays des merveilles,
Chaque soir, paisible, tu veilles
Et tu écris pour exister.
Encre légère tu survoles
Le monde de tes sentiments
Repensant à tes bons moments,
Tes peines et tes bonheurs frivoles.
Parfois dans ton ciel la lumière,
Celle qui éclaire ton chemin,
S’échappe pour voler au loin
Et tes lignes se font moins claires.
Mais souris, la vie, ce cadeau,
Est bien trop courte pour les larmes
Et ton sourire est la seule arme
Contre ceux qui te voient de haut.
Profite de tes bons moments,
Oublie ces lames qu’ils te lancent,
Range ces couteaux et avance,
Belle et libre comme le vent.
Écris encore et pour toujours,
Tes rêves sur ta feuille blanche
Pour continuer sur cette branche,
Et être heureuse sans détour…
Ils croient toujours tout savoir
Eux qui ne veulent pas voir
Cette chose qui me ronge
Dans l’océan je me plonge
Ou peut-être je me noie
Quand leurs regards sont sur moi
Et mon cœur est en lambeau
Ne voyez vous pas le faux
J’ai si mal à l’intérieur
Là ou se terrent mes peurs
J’aimerais pouvoir crier
Je voudrais ne plus pleurer
Pourquoi ne le fais-je pas ?
Je rêve d’être dans ses bras
Elle savait me consoler
Quand je pouvais en parler
Je voudrais tant disparaître
Mais pourquoi donc faut-il être
Ce que tous, ils voient de nous ?
Je crois que nous sommes fou…
Fleur sauvage sur les pavés
Tu étais arrivé un soir
Frivole espoir d’un jour d’été
Lumière douce dans le noir.
Vif éclat d’argent sous ma plume
Tu avais éclairé mes cieux
Avenir brillant sous la lune
Voile de brume sur mes yeux.
Les rivières coulent dans nos vies
Tu étais le bonheur subtil
Astre unique de ma nuit
Graine des plaisirs si futiles.
Mais les étoiles meurent un jour
Tu n’étais pas âme éternelle
Et prisonnière de ma tour
J’ai regardé partir mon ciel.
Oiseau libre dans les nuages
Tu avais repris ton envol
Et moi petit enfant trop sage
Je suis restée perdue au sol.
et un dernier, un poème, un hommage. A une personne que j'ai terriblement aimé
Plume libre, pour l’éternité,
Tu avais choisis de danser
Vent gracieux sur l’horizon
Tu en oubliais la raison
Vivant au rythme de ton cœur
Tu dansais ta vie, ton bonheur.
Mais le temps n’épargne personne
Et ce son qui, ce soir, résonne,
Comme ta dernière percussion
Souffle la fin de ta saison.
Mais souris encore une fois,
Fais le, oublie, juste pour moi…
Le son des tambours ralentit,
Au soleil couchant de ta vie.