Cela faisait presque deux semaines, que Fred et moi n’avions plus mis les pieds au terrier. Depuis que nous possédons notre boutique, nous n’avons plus une minute à nous et les missions de l’ordre n’arrangeaient guère les choses. Si vous regardez sur le calendrier accroché au mur de la maison, on pouvait voir la tête en grand de Percy disant : c’est mon anniversaire demain, c’est mon anniversaire. Et chaque fois que je passais devant et que Percy parlait, j’avais qu’une envie qu’il se souvienne de cet anniversaire. C’était insupportable. Et il savait que demain, la voix de Percy allait résonner dans toute la maison disant le refrain : c’est mon anniversaire. George s’arrêta devant l’affiche, regarda le faux Percy, lui disant qu’on n’allait pas oublier son anniversaire, il peut en être sur. Vous vous demandez pourquoi tant de taquinerie envers Percy ? Tout simplement, parce que Fred et moi ne supportons plus, le caractère presque hautain de notre grand frère mais cela dit, nous l’adorons .Fred et moi nous sommes connus pour notre caractère farceur et taquin surtout envers Percy et Ron. Les pauvres ce sont les seuls qui en font réellement les frais. Je dirais plus Percy que Ron mais cela pourrait bien changer dans l’avenir. Plus le temps passé, plus j’avais l’impression que Percy avait oublié d’où il venait, mais ce n’est pas Fred et moi qui allons lui faire oublier cela. Mes parents avaient convaincu Percy de passer son anniversaire avec nous et puis cela faisait une occasion en plus de se voir tous ensemble. Car j’adorais passer du moment avec ma petite famille. Et c’est sans compter sur notre humour, que la journée allait être une fois de plus mémorable. Bien que je sais que cela n’allait pas faire rire Percy, ni notre mère non plus.
C’est sous un vacarme, que je me retire doucement de mon sommeil de plomb. La vieille horloge qui était dans la famille depuis des siècles, faisait un bruit énorme .Bruit que Fred et moi n’a plus l’habitude d’entendre. En effet, depuis notre départ du terrier, on avait oublié quelle calamité l’horloge faisait. Mon lit était non loin de celui de Fred qui ce dernier était debout s’étirant. Je devinais à la leur du soleil, qu’il devait être 8h. Non, enfaite, l’horloge sonnait toujours à cette heure-ci. Je maudissais l’horloge, de m’avoir extirpé de mon rêve .Je me trouvais dans les bras d’une charmante jeune fille, sur une île presque déserte, je dis presque car même dans les bras de Morphée, mon jumeau se trouvait près de moi. Je me levai doucement de mon lit pour être assis observant mon jumeau. En même temps je me disais quelle calme, enfin presque, puisque j’entendais le ronflement sourd de mon père et de Ron. C’était donc une bonne occasion de préparer le cadeau de Percy. Si Cela ne tenait qu’à moi, je l’aurais réveillé à coup de pétard ou autre cacophonie de ce genre. Mais cela pourrait se faire dans l’heure qui suit après que Fred et moi aient finit notre surprise. J’enlevais alors ma couverture et je mis debout. Mon jumeau avait trouvé l’objet qui allait faire office de bougie. Un sourire se dessina sur mon visage. La seule chose que je redoutais c’est que notre mère se lève à ce moment propice et qu’elle nous prenne en flag. Je répondis alors à ma moitié

- Toujours Fred

Nous descendons alors à pas de chat, dans la cuisine. Les escaliers craquaient légèrement à nos pas. Je m’arrêtais alors deux secondes pour bien voir si personne n’arrivait juste après nous. Je soupirai de soulagement et nous passions alors dans la cuisine. Nous passions devant le calendrier confectionnait par ma mère et la tête de Percy me fit jaillir surtout quand il commença à dire sa fameuse phrase

- Tais –toi donc. tu va l’avoir ton cadeau. un super cadeau frangin. Compte sur nous

Je regardais alors ma moitié qui tenait les fameuses bougies, je n'arrêtai pas d'avoir ce sourire presque diabolique sur mon visage mais a vrai dire c'était tellement jouissif .

- Bon Fred , comment allons- nous y prendre . tu ne peux savoir comme j'ai hâte que Percy souffle ses bougies . j'en rigole déjà

Notre but étant déjà de chercher les fameuses bougies et de les cacher afin que personne puisse les mettre, et les remplacer par celles dont Fred et moi avions concocté un truc explosif